Jean de Dieu Moukagni Iwangou a été porté à la tête de l’Union du Peuple Gabonais ce lundi. C’est à l’issue du congrès « interdit » par le secrétariat exécutif que ce « loyaliste », adversaire des premières heures de Mathieu Mboumba Nziengui, a été élu.
C’est donc avec Moukagni Iwangou que les upégistes « loyaliste » vont désormais « préparer l’avenir dans le souvenir du maître ». Malgré les injonctions du secrétariat exécutif, le congrès ordinaire de l’UPG programmé depuis plusieurs mois a eu lieu. Plusieurs centaines de délégués venant de tout le Gabon ont siégé, comme pour tenir tête à une élite qui tente de conserver un pouvoir usurpé dès le décès de Pierre « Le rouge ».
Ce congrès, convoqué en « bonne et due forme par le conseil du secrétariat exécutif , qui en a fixé la date et arrêté son ordre du jour » le 15 février dernier, avait l’ambition de mettre fin à la longue intérim débutée au lendemain de la mort de Pierre Mamboundou.
Il faut souligner la présence à ce congrès des représentants de différentes forces politiques de l’opposition. Jean Ping, Francis Edou Eyene, Pierre Amoughe Mba, Moussavou King et Paul-Marie Gondjout.
Moukagni Iwangou va désormais faire face à l’inévitable division de l’UPG. Il va surtout devoir affronter Mathieu Mboumba Nziengui et son « communicateur » Bruno Ben Moubamba.
Moukagni Iwangou est magistrat, Directeur général de l’Ecole Nationale de la Magistrature. Après avoir échoué dans sa tentative de prendre la tête de la FEGAFOOT, il peut se consoler de devenir le patron d’un parti historique, mais d’un parti amaigri, au bord de l’implosion et de la disparition.
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