Ce jeudi 17 juin le ministre du Budget et des Comptes publics Sosthène Ossoungou Ndibangoye et sa collègue en charge de l’Economie et de la Relance Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou étaient face aux députés de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique. Il était question pour les membres du gouvernement d’édifier les parlementaires sur le projet de loi de finances rectificative (PLFR).
Présidée par le député du 1er siège du département de la Pasa Pacôme Rufin Ondzounga, l’audition des membres du gouvernement était l’occasion pour ces derniers de justifier de la pertinence de ce projet de loi qui prend en compte les instructions du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba notamment sur la mise en oeuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Adopté en Conseil des ministres le jeudi 10 juin dernier, ce projet de loi de finances rectificative intègre également les mesures contenues dans l’accord conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). Tenant compte du recul de la production pétrolière et la hausse des exportations de manganèse, les membres du gouvernement ont indiqué que le projet de budget de l’Etat est équilibré en ressources et en charges à 3 043,7 milliards de FCFA contre 2681 milliards, soit une hausse de 362 milliards de FCFA imputable principalement à l’émission de titres publics sur le marché financier international.
Lors des échanges, les députés ont essentiellement porté leur interrogation sur l’épineuse problématique de la dette, de l’efficacité du recouvrement des taxes et impôts et sur la relance de l’économie. Concernant particulièrement la dette, Sosthène Ossoungou Ndibangoye et Nicole Janine Lydie Roboty Mbou ont relevé que « l’objectif principal de la stratégie d’endettement est de continuer à maintenir une approche prudente afin de préserver la soutenabilité des finances publiques ».