Libreville - Plusieurs centaines de délégués venus tant l’intérieur du pays – hormis ceux de la province de la Ngounié- que de l’étranger ont pris part à cette convocation qui a permis la révision puis d’adoption les nouveaux statuts et du règlement intérieur, avant l’étape de l’élection d’un nouveau président qui s’est présenté en ticket avec un vice président, conforment aux nouvelles dispositions statutaires. Des travaux qui ont été boudés par une frange de militants emmenés par le secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, sous prétexte de l’impréparation financière du parti pour faire efficacement face aux charges inhérentes.
La candidature unique à la succession de Pierre Mamboundou, le ticket, Jean De Dieu Mouckagni Iwangou, président et Jean Jacques Mbourou Colombo, vice président, est passé comme lettre à la poste, recevant les suffrages de l’ensemble du collège électoral. Un congrès placé sous la coordination d’un présidium dirigé par le Coordonnateur fédéral UPG zone Europe, Jean Ndouanis, qui a hérité des travaux d’hercule à mettre à l’actif de la présidente du comité d’organisation, Pélagie Itsana.
Les congressistes ont affirmé l’ancrage du parti dans l’opposition, et à œuvrer pour la construction d’un Gabon affranchi des pesanteurs anti démocratiques et sociales qui plombent le développement du pays.
Ce premier congrès ordinaire de l’Union du Peuple Gabonais organisé 25 ans après sa création, a été enfanté dans la douleur. Les organisateurs ont été opposés à un trafic d’influence en règle, visant au report siné die desdites assises. Des injonctions et menaces allant dans ce sens ont été multipliées par l’aile légaliste, avec le soutien ouvert de la famille biologique de Pierre Mamboundou, qui a brillé par une immixtion insoutenable.
Même les exclusions du parti prononcées par l’aile hostile à la tenue de ces travaux, n’ont pas douché les convictions des congressistes, dont les travaux ont bénéficié du soutien de plusieurs acteurs de l’opposition de premier plan, dont Jean Ping, Moussavou King, Paul Marie Gondjout et Pierre Amoughe Mba.
La nouvelle direction du parti est aux mains de deux cadres, respectivement en service dans la capitale politique, Libreville, pour le président, et dans la capitale économique, Port-Gentil pour le vice président.
Le congrès s’est in finé prononcé pour l’exclusion des rangs du parti des militants de Port-Gentil ayant contracté des deals contre nature avec le parti au pouvoir en vue de la co-gestion de l’hôtel de ville de la capitale économique. Il a été recommandé aux nouvelles autorités élues d’avoir recourir à la force publique pour déloger des sièges de Libreville et de Port-Gentil, je cite ‘’ les squatters’’ qui y ont élu domicile. Une allusion faite aux pro-Mboumba Nziengui.