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«Scorpion» : BLA plus dangereux à la barre qu’en prison ?
Publié le lundi 14 juin 2021  |  Gabon Review
Brice
© Autre presse par DR
Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet d’Ali Bongo
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Attendu devant la barre dans le cadre des audiences de la Cour criminelle spéciale, Brice Laccruche Alihanga serait plus dangereux pour le pouvoir en place s’il parle que si la justice consent à lever toutes les accusations de détournement de deniers publics qui pèsent sur lui depuis décembre 2019. Me Jean-Paul Moumbembé, l’un de ses avocats, demande la relaxe pure et simple de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo. En attendant de répondre à ces accusation de détournement, il est attendu ce mardi 15 juin au tribunal pour répondre de l’accusation d’obtention frauduleuse de documents administratifs.

Les travaux de la Cour criminelle spéciale se poursuivent au palais de justice de Libreville où d’autres audiences en lien avec l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» pour laquelle plusieurs hauts cadres de l’administration publique sont soupçonnés de détournement de deniers publics sont attendues. Après Ismaël Ondias Souna, ancien patron de la Société équatoriale des mines (SEM), le tour devrait revenir dans quelques semaines à Brice Laccruche Alihanga (BLA). Seulement, l’un de ses avocats redoute sa comparution devant la juge.

Dans une interview accordée au site Gabonclic.info, Me Jean-Paul Moumbembé prévient que «la République tombera» si l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo passe à la barre. Il invite à éviter cette éventualité en prononçant purement et simplement une relaxe au profit de son client placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis décembre 2019.

«Je conseille aux décideurs d’ordonner immédiatement sa libération, faute d’un procès télévisé et radiodiffusé», a déclaré l’avocat à nos confrères. Pour Me Moumbembé, si l’on estime que Brice Laccruche Alihanga a détourné de l’argent public, il ne l’a certainement pas fait seul et de son propre chef.

«Un procès équitable signifierait qu’à la barre, il manquera d’autres complices». Or, assure-t-il non sans inviter les accusateurs à faire preuve de sagesse, «BLA a des preuves matérielles» de l’implication supposée de «ceux qui ont gouverné cette République» avec lui «pendant cette période de la mort palpable de la bonne gouvernance» au Gabon. Les voici avertis.

En attendant, ce mardi 15 juin, « BLA » devrait à nouveau se retrouver devant le juge pour répondre de l’accusation d’obtention frauduleuse de documents administratifs qui pèse également sur lui. L’audience a déjà été renvoyé deux fois, notamment en raison des questions préjudicielles et des exceptions soulevées par son conseil.
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