L'un des rendez-vous majeurs en Afrique créé en 2011 a pris fin sur plusieurs recommandations, notamment la sensibilisation aux soins, la prévention, le dépistage, le diagnostic, la formation et l'insertion des femmes dans toutes les démarches.
Le 4e Symposium international sur le diabète en Afrique a pris fin, le samedi 7 juin dernier, au palais du Sénat, après soixante-douze heures d'intenses activités consacrées à l'information et à la formation offertes aux professionnels du corps médical, aux paramédicaux, aux étudiants, aux représentants des pouvoirs publics, aux public et industries pharmaceutiques, sur les avancées des traitements, les problématiques des maladies consécutives au diabète et les mécanismes liés au dépistage et à la prévention de cette maladie sournoise.
Pour Angélique Ngoma, vice-présidente de la Fondation Albertine-Amissa-Bongo (Faabo), organisatrice de ce symposium, après le partage et les débats sur les travaux scientifiques, l'objectif est désormais de faire changer le logiciel comportemental des populations. Car, selon elle, la priorité est, aujourd'hui, au partage des expériences entre les experts du diabète et les personnels de santé locaux.