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Energie : Le barrage hydroélectrique Fe II n’est pas abandonné, selon Bilie-By-Nze
Publié le mercredi 9 juin 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze
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Au point mort depuis des années, le chantier du barrage hydroélectrique Fe II sur l’Okano, dans la province du Woleu-Ntem, devrait redémarrer après que des financements soient trouvés. Assurant que le projet n’est pas abandonné, le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques a indiqué que le gouvernement y travaille.

En mission d’inspection et de lancement des chantiers relevant de son département ministériel dans la province du Woleu-Ntem, le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des ressources hydrauliques s’est prononcé sur le chantier de Fe II, ce barrage hydroélectrique à ériger sur la rivière Okano au sud-est de Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem.

Laquelle province, a souligné le ministre Bilie-By-Nze, n’est à ce jour alimenté en électricité que par un terminal de gazole qui «coûte très cher» aussi bien à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), qu’à l’Etat gabonais. «Nous souhaitons trouver une solution pour que le Woleu-Ntem soit alimenté à partir d’un barrage hydroélectrique et vous avez la chance d’avoir donc les chutes de Fe II», a-t-il déclaré sur les antennes de Radio Gabon.

«C’est un projet que nous connaissons tous, qui a été lancé par le chef de l’Etat et qui a connu un certain nombre de difficultés», a expliqué Alain-Claude Bilie-By-Nze. Ce chantier est au point mort depuis plusieurs années. Si un partenariat public-privé (PPP) avait été signé avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) pour la valorisation du potentiel hydroélectrique de ces chutes et celles de l’Impératrice Eugénie à Fougamou, ces chantiers n’ont guère évolué. L’Etat qui accusait le concessionnaire d’immobilisme et de non-respect des obligations contractuelles avait résilié le contrat, avant de lancer plus tard un appel d’offres public remporté par la China Gezhouba groupe corporation (CGGC), avec qui le contrat avait tout aussi été résilié. L’idée aujourd’hui, est de trouver de nouveaux partenaires pour la relance des travaux.

«Nous sommes en train de travailler depuis 3 à 4 mois. Au sortir de cela, des financements doivent être trouvés», a informé Alain-Claude Bilie-By-Nze. «Ce n’est pas abandonné. Le premier opérateur s’est montré défaillant. Le second également. Cette fois-ci on ne peut se tromper», a persuadé le ministre certain de ce que le gouvernement ne saurait se tromper trois fois. «On peut se tromper une fois ça passe, deux fois ça lasse, la troisième fois c’est un fait exprès», a-t-il argumenté. «Donnez-nous le temps de bien examiner pour que les travaux soient examinés cette fois-ci, en ayant réuni toutes les conditions pour que plus rien n’arrête les travaux», a sollicité Alain-Claude Bilie-By-Nze. Le Ministre assure que ce barrage est un projet auquel le gouvernement tient particulièrement. «Nous ne souhaitons pas l’abandonner et il ne sera pas du tout abandonné», a-t-il promis.
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