Le président du Conseil des Gabonais de France (CGF), Istovant Nkoghé, a dénoncé, ce lundi, l'insécurité qui gangrène la ville de Libreville et à laquelle n'échappe aucune couche sociale malgré le gonflement des effectifs enregistrés dans les forces nationales de l'ordre et de la défense.
«L'insécurité est un vrai problème a Libreville. Un problème plus grave encore, le laxisme des forces de sécurité intérieure », a écrit le président du CGF, Istovant Nkoghé sur sa page facebook , suite à l'agression d'un ancien ministre gabonais, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2009, Albert Ondo Ossa dans un quartier de Libreville.
Le président du CGF qui aime dire tout haut ce que certains chuchotent sous la moustiquaire souligne qu'il a été aussi victime d'une agression à Libreville.
«Mon ambition de collégien, être ministre de l'intérieur au Gabon. Idée survenue après avoir vécue une petite agression à Libreville en 1997. Cet événement aura sûrement marqué le choix de mes études (droit, puis sécurité et défense nationale). Cette ambition est peut être sur le point de renaître », a rappelé Istovant Nkoghé avant de souhaiter bon rétablissement au Professeur d'économie à l'université Omar Bongo (UOB).
Albert Ondo Ossa a été poignardé dans l'abdomen à deux reprises sur le flanc gauche, dimanche, sous le regard impuissant de sa fille par un inconnu ayant pris la poudre d'escampette.
Le ministère gabonais de l'intérieur a annoncé ce lundi qu'une enquête est ouverte pour déterminer les causes de cette agression.