Lors de sa conférence de presse d’hier, lundi 31 mai, le porte-parole de la Présidence de la République est revenu sur la généralisation faite, volontairement ou involontairement, dans certains médias au sujet de l’affaire dite des Biens mal acquis, récemment relancée suite à la mise en examen de la banque française BNP Paribas, dans le but d’y mêler le président Ali Bongo Ondimba. Un procédé tout simplement mensonger et malhonnête, a rappelé Jessye Ella Ekogha.
« La presse a fait ses choux gras de cette affaire en parlant du clan Bongo. C’est soit une volonté maligne d’inclure tout le monde, soit un oubli de précision.
La précision omise, et qui est de taille, est que le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, n’a jamais été mis en cause ni même entendu dans le cadre de cette affaire dite des Biens mal acquis.
Il y a des personnes qui ont été entendues, interrogées, mises en cause. Mais le Président de la République ne fait pas partie de ces personnes-là. C’est une précision, je le répète, importante et dont les médias ne peuvent pas ne pas tenir compte s’ils sont rigoureux et honnêtes intellectuellement « , a insisté Jessye Ella Ekogha.
Pour rappel, la banque française BNP Paribas a été mise en examen le 11 mai pour « blanchiment de corruption et détournement de fonds publics » dans l’enquête sur le patrimoine en France de la famille élargie du défunt président gabonais Omar Bongo. Une décision qui est intervenue, font valoir certains observateurs, dix jours seulement après l’officialisation de la demande d’adhésion du Gabon au Commonwealth, la grande organisation anglophone rivale de la Francophonie ; mais qui ne concerne en rien le président Ali Bongo Ondimba, son épouse et ses enfants.