A l’Université Omar Bongo (UOB) dès la semaine prochaine, les enseignants adhérents du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs (Snec) pourraient entrer en grève dès la semaine prochaine. Le 31 mai, un préavis a été déposé sur la table du recteur de l’UOB
Le 31 mai, les enseignants réunis au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs section Université Omar Bongo (Snec-UOB) ont adressé, au recteur, un préavis de grève. Après leur assemblée générale du 26 avril, ils estiment que leurs revendications n’ont pas eu d’écho favorable.
Entre autres revendications, l’unification du calendrier universitaire ; l’augmentation de la capacité d’accueil ; la réouverture du dispensaire et la mise en place d’une cellule de veille sanitaire pour prévenir les contaminations au Covid-19 ; la digitalisation de l’UOB comme un impératif structurel ; la régularisation des situations administratives des enseignants-chercheurs et l’arrimage de leur pension retraite au nouveau système de rémunération ; l’ouverture d’un terminal solde pour les reclassements après Cames et stages ; le paiement des rappels solde ; l’apurement de la dette relative aux vacations et l’ouverture d’un compte dans une banque commerciale pour faciliter l’autofinancement et l’auto-investissement de l’UOB.
Alors que le décanat de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) a émis, pour le démarrage des activités académique de l’année 2020-2021, un calendrier qui tenait compte des anciens horaires du couvre-feu, le Snec-UOB estime qu’après les allègements récents, «le calendrier de la FLSH est automatiquement frappé de caducité. Ce qui impose son retrait sans délai». Considérant à nouveau ces revendications et pointant du doigt «le mutisme du rectorat», le Snec-UOB a donc déposé un préavis de grève de 8 jours, à compter du 31 mai, et dit se tenir à la disposition du recteur pour une suite de cette démarche avant l’échéance du préavis.