Libreville – Environ 3000 jeunes ont marché samedi 7 Mai 2014 à Libreville en mémoire du cinquième anniversaire du décès du président Omar Bongo Ondimba (OBO) le 8 Juin 2009. Ils se réclament de l’héritage de ce grand homme pour le travail et la paix au Gabon, notamment dans les mapanes (les quartiers sous intégrés).
La marche pacifique organisée samedi dernier par les jeunes des mapanes est partie du quartier Cocotiers à la Cathédrale Sainte Marie pour commémorer les 5 ans de la mort d’Omar Bongo Ondimba.
Ainsi, la paix cultivée des décennies durant par le défunt président a donc essaimé auprès de ces jeunes qui se positionnent de la sorte comme héritiers de cette valeur prônée par l’illustre homme d’Etat gabonais.
« Si nous sommes ici ce matin, c’est en mémoire du défunt président de la république Omar Bongo Ondimba qui nous a légué un héritage qui est la paix. Et nous sommes là pour dire à nos ainés, à nos pères, à nos mères que nous voulons vivre dans la paix. Nous sommes là pour encourager les différents hommes politiques, les différentes populations à vivre dans la paix parce que nous sommes tous des gabonais et nous disons merci à papa (OBO) parce qu’il nous a laissé un héritage important », a expliqué M. Ndong, un jeune du 2ème arrondissement de Libreville.
Pour Gérôme Banave, président du Collectif des Associations des Jeunes Amis d’Ali Bongo Andimba (CAJAABO), organiser une marche était la meilleure façon pour les jeunes de penser à Omar Bongo Ondimba pour qui la jeunesse était sacrée.
« Pour lui, la jeunesse était sacrée. Et nous avons pensé à lui et nous avons mobilisé tous ces jeunes pour marcher en sa mémoire », a-t-il dit.
Cette marche était l’occasion pour ces jeunes d’exprimer également leur soutien au successeur d’Omar Bongo qui n’est autre que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) en raison de son action en faveur du développement du Gabon et des gabonais économiquement faibles parmi lesquels ces jeunes marcheurs.
« Tous ceux qui sont là, c’est-à-dire les jeunes, réintégrons notre soutien au président Ali Bongo Ondimba en lui disant que nous sommes toujours derrière lui, il peut compter sur les jeunes des mapanes, il peut compter sur le collectif des associations des jeunes amis d’Ali Bongo Ondimba, il peut compter sur toute la jeunesse gabonaise », a déclaré Gérôme Banave.
Et d’ajouter : « Souvent ces jeunes là sont marginalisés parce qu’ils ne savent pas où aller poser leurs problèmes. Je pense que nous sommes les mieux disposés à poser leurs problèmes à qui de droit. Nous prenons les problèmes pour les soumettre à qui de droit et petit à petit les solutions seront trouvées parce que le Président de la République parle d’un nouveau pacte social. Et ce pacte social concerne tous les jeunes. On encourage les jeunes à créer des entreprises et demain, le Chef de l’Etat pourra les sponsoriser… »
Les jeunes des mapanes ont saisi cette opportunité pour demander pardon au Chef de l’Etat pour les émeutes de cocotiers survenues le 15 Août 2012 et attribués aux jeunes, espérant par là se départir de cette image négative (de bandit) pour n’être vu que comme des jeunes qui veulent travailler.
« Nous avons profité de cette occasion pour présenter des excuses parce qu’aujourd’hui ce sont les jeunes qui sont considérés comme des casseurs, des braqueurs, et nous voulons dire au Président de la République que ces jeunes qui sont indexés à Cocotiers, à Nkembo et partout ailleurs sont venus lui demander solennellement pardon pour les actes qui se sont passés en août 2012 que vous connaissez très bien. Nous venons dire au Chef de l’Etat que nous n’acceptons plus qu’on traite les jeunes des casseurs et des bruleurs des bus », a indiqué Gérôme Banave au nom de tous les jeunes.