Comme si c’était hier, le gouvernement de la République, conduit par le Professeur Daniel Ona Ondo, en souvenir à Omar Bongo Ondimba, second Président du Gabon disparu le 8 juin 2009 des suite de maladie, s’est rendu, le 8 juin 2014 à Franceville où repose désormais celui qui se serait consacré pendant près d’un demi-siècle, au service de son pays, pour lui rendre un hommage en s’inclinant et en déposant une gerbe de fleusr sur son Mausolée, signe des égards dus au rang de l’homme du consensus qu’était, feu le Président Omar Bongo Ondimba, Président-Fondateur du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Pour le Chef du gouvernement mandaté à cet effet par le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour un souvenir en mémoire du père de la Rénovation gabonaise et après avoir assisté la veille à une messe d’action de grâce à la cathédrale Sainte Marie de Libreville pour la même cause, la date du 8 juin de chaque année, ancrée désormais dans les annales sombres de l’histoire du Gabon, est devenue un jour de recueillement pour les gabonais, tout bord politique confondu.
Derrière Daniel Ona Ondo, il y avait plusieurs membres du gouvernement, les militants du Parti Démocratique Gabonais et des hauts cadres de la République, venus témoigner de leur sympathie à Omar Bongo Ondimba pour son œuvre immense de pacification du Gabon au lendemain de son accession à la magistrature suprême en 1967.
Le dépôt de la gerbe de fleusr gouvernementale et la signature du livre d’Or du Mausolée d’Omar Bongo Ondimba témoignent de l’estime et du respect qu’avaient les gabonais à l’endroit de leur Président. Il faut dire que l’homme du consensus et pour lequel cette date restera à jamais gravée dans la mémoire collective aura, non seulement été un apôtre de paix pour ses compatriotes, mais également un sage du continent et par-dessus tout, du reste du monde si bien qu’il n’avait jamais hésité à se rendre utile partout où le besoin se faisait sentir.
Le lourd héritage laissé par feu Omar Bongo Ondimba avec le PDG, continue encore à faire parler de lui dans la sphère décisionnelle de cette formation politique qu’il créa un 12 mars 1968, sur les bords de la Bouenguidi, à Koula-Moutou dans la province de l’Ogooué-Lolo, avec ses camardes de l’époque, Jean Stanislas Migolet, Léon Augé, Georges Rawiri, Léon Mébiame, ensuite vinrent les Zacharie Myboto, Marcel Eloi Chambrier, etc...