C’est un travail mené par les chercheurs de l’Institut de recherche des sciences humaines en collaboration avec le secrétariat permanent de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. L’objectif est de placer les patrimoines du Gabon au patrimoine mondial afin de compléter la liste qui pour l’instant est occupé uniquement par le parc national de la Lopé.
C’est au cours d’un atelier de travail dont les travaux de recherche ont été restitués par l’anthropologue et consultante pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) Claudine Augé Angouéa évoqué l’éventuelle adhésion de biens culturels et naturels du Gabon au patrimoine mondial sous réserve de certaines conditions.
Les travaux menés dans ce sens avec l’Institut de recherche des sciences humaines (IRSH) avec à sa tête son directeur Ludovic Obiang, a permis de retenir quatre biens culturels et naturels à inscrire au patrimoine de l’UNESCO. Ce sont les chutes de l’impératrice Eugénie de Fougamou, les grottes de Bongolo et deux anciens sites missionnaires ; à savoir Saint martin des Apindji et Notre Dame des Epis de l’Equateur de Sindara.
A côté de cet aspect culturel, l’aspect économique est également à prendre en compte selon Thierry Nzamba Nzamba, spécialiste programme culture UNESCO. L’inscription de ces sites au patrimoine de l’UNESCO engendrait des fortes retombées économiques qui toutefois devront être entretenus pour pouvoir en bénéficier. Pour rappel, seul le parc national de la Lopé est inscrit au patrimoine mondial depuis 2007, sous l’appellation Ecosystème et paysage culturel relique Lopé-Okanda. Ainsi, d’autres biens viendront garnir cette liste dans un proche avenir.