Aux réticences, voire à l'hostilité suscitées par l’application de la redevance " passager " dans le secteur aérien, en ces temps de reprise timide de l’économie, s’oppose néanmoins une réelle volonté du gouvernement de moderniser ses installations aéroportuaires. Mais également ses infrastructures de proximité dont le plus important reste le projet de contournement de l’aéroport qui devrait offrir une seconde voie d’accès à la commune d’Akanda et atténuer les longs bouchons constatés aux heures de pointe.
En effet, comme l’a rappelé le ministère de l’Economie, la hausse de la redevance passager a pour but de financer le projet d’aménagement de l’aéroport de Libreville et ses environs.
" Tous les aéroports à travers le monde facturent des redevances pour générer des fonds pour la contribution à des développements d’infrastructures tels que la construction d’un nouvel aéroport, des travaux d’amélioration dans un aéroport existant, ainsi que la construction d’autres aéroports- infrastructures connexes comme une route d’accès, un prolongement de la ligne de métro ou de chemin de fer à l’aéroport, une construction d’une gare aéroportuaire ou d’une station de métro, etc ", souligne le ministère des Transports.
En effet, dans son plan de concession, GSEZ Airport a pris l’engagement de moderniser l’aéroport de Libreville en faisant de lui une plate-forme ultramoderne, à même de devenir le principal hub sous-régional. C’est tout le sens des importants travaux de modernisation opérés depuis deux ans et des démarches administratives de certification de l’Aéroport de Libreville.
Installation d’un nouveau système de vidéosurveillance, connexion wifi gratuite sur la plateforme, arrivée d’autobus sur piste pour assurer la mobilité des passagers entre les zones d’embarquement et de débarquement, implantation de nouvelles enseignes commerciales, nouvelle salle d’embarquement pour la classe Affaires, certification sanitaire, installation de l’Agatour pour la promotion de la destination Gabon… Autant d’investissements structurants menés par GSEZ Airport.
Ainsi, même fragilisé par la crise sanitaire, en raison de la baisse drastique du trafic aérien, le nouveau gestionnaire de l’aéroport de Libreville veut poursuivre sa feuille de route de modernisation de son périmètre d’activités et bien au-délà.
Car l’un des objectifs affichés par GSEZ Airport, à travers toutes ces innovations, est accroître le trafic passager à 1 million en 2022.