Réuni ce lundi 24 mai 2021 par visioconférence afin de tirer les dernières conclusions relatives à la tristement célèbre « Affaire Kanga », le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) s’est involontairement placé au cœur d’une affaire dans l’affaire. Et pour cause, la rencontre de ce lundi qui devait mettre un point final à cette affaire, a finalement accouché d’une nouvelle polémique mettant aux prises les deux fédérations sportives.
Alors qu’elle a bel et bien pris part à l’audition par visioconférence qui s’est tenue ce lundi 24 mai devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) comme elle l’a rappelé via un communiqué, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a marqué son indignation face aux méthodes…peu orthodoxes de sa consoeur de République démocratique du Congo. Il faut dire qu’au sortir de cette audition, la Fecofa a quelque peu intrigué l’opinion.
En effet, en indiquant avoir été « seule à plaider devant le Jury Disciplinaire de la CAF » tout en soulignant que « la Fédération Gabonaise de Football a sollicité un report de quelques jours auprès de l’instance du football continental pour présenter ses moyens de défense devant la même commission », alors même que la partie gabonaise était bel et bien présente, la Fédération congolaise s’est selon la Fegafoot, rendue coupable de « manipulation » et de « mauvaise foi ».
Marquant son « étonnement » quant aux agissements de sa consoeur, qui on le rappelle tente de gagner la partie sur le plan administratif après une cuisante défaite sur le plan sportif à Franceville le 25 mars dernier, la Fegafoot a donc regretté cette attitude qualifiée de « déplorable » par une source proche de ce dossier. « Fidèle à sa ligne de défense », l’instance dirigée par Pierre Alain Mounguengui a d’ailleurs dit demeurer « sereine quant à l’issue de ce dossier ».
Cherchant pour sa part et par tous les moyens à déstabiliser la sélection gabonaise qui a pourtant acquis avec brio et efficacité sa qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui aura lieu au Cameroun voisin, la Fecofa qui selon plusieurs sources tente de « manipuler l’opinion », semble plus que jamais aux abois. Une Fecofa qui, on le rappelle, semble oublier l’étonnant cas Chancel Mbemba, du nom de son défenseur central qui dispose de plus de 4 dates de naissance différentes.