C’est la sensation de ce lundi 24 mai 2021. En effet, un compatriote à la trentaine révolue a été appréhendé à l’hôpital de la Mère et de l’enfant Jeanne Ebori alors qu’il tentait de voler un nouveau-né pendant que la génitrice était sous la douche. Pour tromper la vigilance des agents, le présumé kidnappeur s’est fait passer pour un photographe, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).
C’est l’émoi depuis la matinée de ce lundi 24 mai à l’hôpital de la Mère et de l’enfant Jeanne Ebori sis à la descente de Louis dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. Et pour cause, les sages-femmes peinent à retrouver la quiétude d’antan après avoir assisté à une tentative de kidnapping d’un nouveau-né pendant que sa génitrice était sous la douche.
Pour y parvenir, notre compatriote se serait présenté comme un photographe. Un statut qui lui a permis de se mouvoir librement dans les couloirs avec son appareil photo qu’il n’utilisait pas étrangement. Après avoir repéré un bébé qui visiblement répondait à ses exigences, il aurait tenté de pénétrer discrètement dans la chambre où l’enfant était esseulé. Malheureusement, il sera aperçu par des sages-femmes au couloir qui vont se mettre à hurler.
« Au secours, voleur voleur ! ». Il n’en faudra pas plus pour qu’il soit pris de panique et décide de prendre ses jambes à son cou en sautant du haut du premier étage. Une tentative vaine tant la foule avait déjà accouru. Il sera promptement neutralisé par les agents de sécurité de la structure hospitalière. Conduit dans les locaux de la Police, le présumé kidnappeur va être soumis à un interrogatoire.
Une procédure concluante tant il va finir par tout révéler depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. D’après une source judiciaire proche du dossier, le mis en cause dont l’identité n’a toujours pas été révélée, par respect de l’instruction, aurait avoué être récidiviste. Il aurait déjà kidnappé plusieurs bébés pour des sacrifices humains.
Un aveu lourd qui implique dès lors qu’une enquête poussée soit diligentée pour remonter jusqu’aux éventuels commendataires. À l’heure où nous couchons ces lignes, rien ne semble aller dans ce sens, tant des suspicions de remise en liberté prennent de l’ampleur.