Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a échangé le 10 mai à Libreville, avec Dr Christian Ruck, facilitateur de la République fédérale d’Allemagne du Partenariat des Forêts du Bassin du Congo (PFBC), dont l’ambition est la protection et l’utilisation durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.
« Les deux parties se sont appesanties sur les mécanismes de conservation des forêts tropicales. Le facilitateur de la République fédérale d’Allemagne compte sur le soutien indéfectible du Gabon, qui a un positionnement dans la sous-région en matière de gestion de la biodiversité », apprend-on des services du Premier ministre.
Pour sa part, Dr Christian Ruck a déclaré au terme de l’audience : « nous sommes venus chercher le soutien politique, car le Gabon est un pays phare, il joue un rôle clé dans la conservation des forêts tropicales, dans le bassin du Congo ».
L’émissaire a salué les contributions et engagements du gouvernement gabonais dans ces efforts de lutte pour la préservation de la biodiversité. Dans ce sens, en septembre 2018, le président Ali Bongo Ondimba avait annoncé la certification des permis d’exploitation forestière, conformément aux nouvelles normes nationales d’ici 2022. Période au cours de laquelle s’achève la mission de la République fédérale d’Allemagne en tant que facilitateur dans le projet PFBC.
Le PFBC a vu le jour en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en réponse à la résolution 54/214 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a appelé la communauté internationale à appuyer les efforts de conservation et de gestion durable des forêts du Bassin du Congo.
Le PFBC regroupe 115 membres, dont 10 pays d’Afrique centrale et près d’une centaine de partenaires concernés par les écosystèmes des forêts du bassin du Congo. La coopération au sein de PFBC vise à soutenir cette vision commune des chefs d’État d’Afrique centrale, notamment en améliorant l’efficacité des mesures prises, y compris les appuis techniques et financiers, en faveur de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des écosystèmes forestiers, de la lutte contre le changement climatique et la réduction de la pauvreté dans les pays d’Afrique centrale.