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Gabon | ‘’Héritiers politiques d’Omar Bongo’’ : Ndémezo’o bat le rappel des troupes éparses
Publié le mardi 11 mai 2021  |  Gabon Review
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
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Officiellement absorbé par le Parti démocratie gabonais (PDG), Démocratie nouvelle (DN) n’existe plus, même pas comme courant. Ravi de la toute récente formalisation de cette fusion, René Ndémezo’o a appelé les héritiers d’Omar Bongo à faire comme lui, malgré les divergences d’opinion existant désormais. Calcul politicien à l’approche de la présidentielle 2023 ? La question taraude bien d’esprits.

«Je voudrai à nouveau, lancer un appel pressant aux fils spirituels se réclamant de l’héritage politique d’Omar Bongo Ondimba à se retrouver, à regagner le PDG malgré les incompréhensions qui ont pu exister à un moment ou à un autre», a clamé René Ndémezo’o Obiang, lors de l’officialisation de la fusion-absorption de son parti, Démocratie nouvelle (DN), par le Parti démocratique gabonais (PDG).

Flash-back

Après avoir intégré le parti au pouvoir en 1986, celui que l’on nomme El Capo en claquait la porte en 2015. L’homme estimait qu’«Ali Bongo n’a de respect pour personne». En 2013, il se voyait Premier ministre aux dires de certains, mais avait été débarqué du gouvernement lors d’un remaniement. Aussi, trouvant que son âge correspondait à un poste de sénateur, il avait exprimé à Ali Bongo le souhait d’aller au Sénat. Avec pour réponse un refus, et selon son propos à l’époque de sa démission, une divergence d’idées concernant entre autres «les graves erreurs de gestion, des dépenses somptuaires et tout un ensemble de dépenses dont le pays pouvait dans son développement», il était devenu évident pour lui quitter le parti désormais dirigé par Ali Bongo.

«J’ai donc pensé un peu naïvement avec d’autres, en donnant une chance à Ali Bongo Ondimba d’être président de la République, il pouvait prendre chez Omar Bongo Ondimba ce que celui-ci avait de positif, parce qu’il avait un certain nombre de choses positives dans sa gestion du pays», déclarait alors Ndémezo’o qui se positionnait, parmi tant d’autres, comme un héritier d’Omar Bongo.

Autres héritiers politiques d’Omar Bongo

Mais ce temps semble bien révolu pour lui qui a créé un parti finalement absorbé par son ancien parti. «La fusion n’est pas une simple aventure. C’est une conviction forte. Pour nous, l’avenir de notre démocratie est dans de grands ensembles», proclame-t-il désormais, appelant ceux qui ont claqué la porte comme lui, à faire leur comeback. «C’est un milieu qui est mon milieu, je dirai naturel», se vente-t-il désormais.

Entre autres héritiers politiques d’Omar Bongo ayant claqué la porte du PDG, Jean François Ntoutoume Emane, mais aussi, ceux qui avaient ouvertement assumé cet héritage en créant le courant Héritage et modernité et qui ont poursuivi leur vie politique au sein des Rassemblement héritage et modernité (RHM) ou encore Les Démocrates (LD). Comme bien d’autres, ils reprochaient à leurs ‘’camarades’’ restés au sein du parti, leur «impertinence irrévérencieuse» ayant d’ailleurs donné lieu à un conflit de génération «désacralisant les rapports entre les aînés et les cadets». La situation a-t-elle évolué depuis lors ? Ndémezo’O prétend que oui. Ce qui motive sans doute, son appel à faire comme lui. Michel Menga M’Essone est bien parti pour lui emboîter le pas, en témoigne sa détermination à faire revivre le RHM, mais reste à savoir si l’appel aura l’approbation des autres héritiers politiques d’Omar Bongo.

Réelles motivations

Pour beaucoup, bien qu’il motive le ralliement de son parti au PDG par la nécessité d’intégrer de grands ensembles, René Ndémezo’o ne s’est toujours pas exprimé sur les réelles motivations qui ont orienté sa démarche. Calcul politicien à l’approche de la présidentielle 2023 ? S’interrogent volontiers ceux pour qui l’homme de Bitam traîne encore un spleen qui aurait pour remède : la Primature. «Une bonne place au soleil».

Certains le voient d’ailleurs à la Primature ou au secrétariat général du PDG mais au-delà des spéculations, ils estiment que l’appel de Ndémezo’o est en réalité «une invite à prendre leur part du gâteau».
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