À la dernière célébration de la Journée internationale de la Terre, l'accent avait été mis sur les sites du patrimoine mondial de l'Unesco, pour que ces endroits soient protégés car de nombreuses communautés en dépendent mais aussi les générations futures comptent sur les générations actuelles pour assurer la transmission et la protection intergénérationnelles.
Au Gabon, deux sites naturels font partie du patrimoine mondial de l'Unesco : La réserve naturelle d'Ipassa-Migouli (actuel parc national de l'Ivindo) et le parc national de la Lopé. Mais il n'en reste que la vision. Les missions et les plans d'actions impliquant les communautés locales et autochtones ne sont pas visibles.
Toutefois, de par leurs caractéristiques historiques, écologiques et culturels, 11 sites ont été répertoriés comme pouvant faire partie du patrimoine mondial : le bas-Ogooué, l'hôpital Albert Schweitzer, les missions catholiques de Donguila, Sindara et Saint Martin des Apidzi, les grottes de Bongolo et Késsi-poughou, les parcs du Mont de Cristal et de Minkébé, l'île Samouri Touré, les rapides Mboungou Badouma et de Doumé ; leur classement est toujours attendu pour rehausser davantage le Gabon dans le cadre du patrimoine de l'Unesco.
Pourtant, plusieurs réunions ont été organisées par le Cenarest, la commission nationale de l'Unesco et les partenaires techniques et financiers pour inscrire d'autres sites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Les études sont toujours attendues en vue que ses sites contribuent au développement économique, à travers le tourisme, la pêche et la valorisation de la culture. Les communautés environnantes de ses sites devraient bénéficier des retombés des conventions signées et ratifiées par le Gabon.