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Mitzic : Elle attribue son enfant à 3 hommes et prend 30 jours de prison
Publié le samedi 8 mai 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
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Jeune lycéenne et pourtant escroc ! C’est la conclusion essentielle du procès d’une élève en classe de terminale dans un lycée de Mitzic, dans le département de l’Okano, au nord du Gabon. Pour avoir escroqué trois ‘’pères’’ à qui elle a attribué son enfant, elle écope, à 22 ans, de 30 jours d’emprisonnement et 100.000 francs d’amende.

Organisées à Mitzic, le 30 avril dernier, après s’être déroulées à Oyem, les audiences foraines du Tribunal de première instance d’Oyem ont traité plusieurs affaires. La plus rocambolesque est celle d’une élève de terminale, 22 ans, inscrite dans un lycée de la localité. Courageuse et surtout stratège à souhait, elle a réussi à rouler trois hommes dans la farine : un policier, un agent du trésor et un forestier, accusé chacun d’être l’auteur de sa grossesse.

Le stratagème a merveilleusement fonctionné du fait que les concernés ne résidaient pas dans la même ville. Elle a par exemple rencontré le policier sur Facebook, alors que les deux autres étaient simplement de passage dans la ville. Avec chacun, elle a entretenu des relations sexuelles. Tombée enceinte et incapable d’identifier le responsable de sa grossesse. Elle élabore une fourberie en décidant de faire de chacun de ses trois amants le géniteur de son enfant. Elle met chacun à contribution pour la prise en charge de ses visites prénatales et la préparation du trousseau, entre autres. Au total, elle réussira à leur soutirer 1,5 million francs CFA.

Finalement, elle choisit d’attribuer l’enfant au policier. Ce qui n’a finalement pas été du goût des deux autres amants, alors même que l’agent de police refusait de reconnaître le nouveau-né. «En choisissant le policier comme père de mon enfant, je voulais assurer et garantir son avenir», a-t-elle déclaré lors de son procès.

Si le ministère public a requis la peine de 5 ans d’emprisonnement conformément à l’article 301 du Code pénal, la jeune mère n’a toutefois été condamnée qu’à 30 jours d’emprisonnement dont 15 fermes et 15 avec sursis, plus 100.000 francs CFA d’amende pour délit d’escroquerie. «Grâce à l’instruction très brillante qui a été faite, nous savons désormais qui est le réel père de son enfant», s’est littéralement réjoui l’un des substituts du procureur, sans le divulguer.
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