07 mai de chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale des orphelins du Sida, le monde entier met en lumière les difficultés des orphelins du sida. Ces derniers sont plus de 17 millions, selon les dernières données. Ils constituent une population vulnérable. D’où l’importance de dédier une Journée pour mener des réflexions sur leur prise en charge.
Le VIH/sida a causé le décès de plus de 20 millions de personnes au cours des dernières décennies. Et l’on estime à 40 millions le nombre de personnes qui vivent aujourd’hui avec la maladie. La plupart de ces victimes sont des parents dont la disparition a amené leurs enfants à vivre dans des conditions extrêmement difficiles.
En effet, la mort d’un parent ou des deux parents, liée au VIH/Sida, compromet fortement l’avenir de ces enfants, étant donné que cela implique leur accès aux infrastructures sociales telles que les services de santé et d’éducation. C’est pourquoi, une journée leur a été consacrée, afin de mener des réflexions sur leur prise en charge.
Il faut dire que le monde compte 17,8 millions d’enfants orphelins du Sida. Et ils font face à de nombreuses difficultés (rejet, exclusion, discrimination…), surtout s’ils sont également atteints de la maladie. Moralement affaiblis par tout cela, ces derniers s’enferment souvent dans un mutisme qui les éloigne davantage de la société.
Ainsi, l’organisation de cette journée devrait donc se pencher, sur les moyens humains et matériels qui pourront répondre aux attentes de ces orphelins. Car, Il est essentiel de réinsérer ces enfants dans la société, notamment pour qu’ils ne soient pas livrés à eux-mêmes et ne trouvent pas refuge dans la délinquance, la prostitution ou la drogue.
Notons que toutes les 15 secondes dans le monde, un enfant perd son père ou sa mère du Sida, voire les deux. Parmi ces orphelins, 95% de ces enfants sont originaires d’Afrique subsaharienne, où 25,5 millions de personnes sont infectées.