Au cours d’une rencontre le 28 avril dernier, les responsables des établissements d’enseignement supérieur privés et le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda ont convenu de la reprise des inscriptions des nouveaux bacheliers dans ces établissements « sans délai », a annoncé le ministère de l’Enseignement supérieur dans un communiqué rendu public le 3 mai 2021.
Ces inscriptions comptant pour l’année académique 2020-2021 avaient été interrompues depuis deux mois. Car, ces établissements supérieurs privés conditionnaient « les inscriptions des nouveaux bacheliers à la présentation d’attestation de bourses signées par l’ANBG (Agence national des bourses du Gabon), et synonymes selon leurs responsables, d’assurance de paiement des frais d’écolage par l’Etat », renseigne le communiqué.
En fait, ces nouveaux bacheliers pris en charge par l’Etat avaient été orientés dans les établissements privés de Libreville et des communes environnantes pour le compte de l’année 2020-2021 par le Secrétariat d’orientation scolaire universitaire et professionnel (Sosup) en collaboration avec l’ANBG. Cependant, « il subsistait des doutes quant à la capacité de l’Etat à assurer leurs frais de scolarité. Raison pour laquelle les établissements privés exigeaient les attestations de bourses de l’ANBG », soutient un enseignant.
Et au mois de mars dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé que le contribuable souhaite à nouveau «accompagner raisonnablement» les nouveaux bacheliers. Car, comme l’a indiqué la tutelle au cours de cette rencontre, ces bacheliers orientés par le Sosup dans ces structures sont éligibles à la bourse de l’Etat.
Le ministère exhorte donc « les nouveaux bacheliers orientés dans les établissement d’enseignement supérieur privés à aller remplir les formalités administratives relatives à leurs inscriptions respectives, avant l’échéance finale du 10 mai 2021 », conclut le communiqué.