Au Gabon, il y a bientôt un mois que les éco-gardes - le personnel qui assure la sécurité des treize parcs nationaux du pays - sont en grève. Ils jugent leurs salaires trop faibles. Ils ne sont pas payés régulièrement et estiment être mal équipés pour travailler.
Tonneaux vides, vuvuzelas et sifflets… tout y passe pour produire le maximum de bruit. Depuis trois semaines, le siège de l’Agence nationale des parcs nationaux s’est transformée en bivouac. Le personnel réclame des augmentations de salaires - quatre mois de salaires impayé - une assurance maladie et des équipements pour mieux protéger les parcs nationaux.
Le bonheur des braconniers
Cette longue grève fait naturellement le bonheur des braconniers et autres criminels, regrette Sosthène Engonga, président du syndicat des écogardes : « De facto, les braconniers prennent place. Les chasseurs qui vont chasser les éléphants en forêt iront de cœur joie, d’autant plus que les gardiens qui sont censés être là, les eco-gardes, n’y sont plus ».... suite de l'article sur RFI