Au titre des projets de décrets présentés et adoptés en Conseil des ministres, le 29 avril, figurent deux textes soumis par le ministre de l’Economie et de la Relance. Ils concernent les transferts, au Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), des participations de l’État au capital de certaines sociétés privées.
En Conseil des ministres le 29 avril dernier, le ministère de l’Économie et de la Relance a présenté deux projets de décrets portant transferts, à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), des participations de l’Etat au capital des sociétés privées Bicig (Banque international pour l’industrie du Gabon), UGB (Union gabonaise de banque) et Gabon Télécom, au Fonds souverain de la République gabonaise et de la Société nationale immobilière (SNI).
Ces projets de décrets sont pris en application des dispositions de la loi n°12/82 du 24 janvier 1983 portant organisation de la tutelle de l’État sur les établissements publics, les sociétés d’État, les sociétés d’économie mixte et les sociétés à participation financière publique. De ce fait, «ces deux projets de décret s’inscrivent dans la dynamique de la gestion proactive des participations de l’Etat dans les secteurs minier et hors pétrole ainsi que dans les opérations de liquidation de certains instruments financiers de l’Etat», indique le rapport du Conseil.
Pour le premier texte, le gouvernement explique qu’il porte sur le transfert des participations de l’Etat au Capital de trois sociétés privées (Gabon Télécom – filiale du groupe Maroc Télécom, Bicig et UGB – filiale du groupe Attijariwafa Bank) vers le Fonds Souverain de la République Gabonaise (FSRG), avec mandat de gestion exclusif du Fonds gabonais investissements stratégiques (FGIS).
Le second texte porte sur le transfert des participations de l’Etat au capital de la SNI vers la CDC. «Ces opérations permettront aussi bien au FGIS qu’à la CDC d’équilibrer leurs bilans en disposant d’actifs en contrepartie des ressources déposées dans les établissements visés», indique le Conseil des ministres.