Global forest environment consulting (GFEC) point focal du World ressources institute (WRI) en collaboration avec la Direction générale des Forêts (DGF) a organisé jeudi 29 avril à Libreville, un atelier dit d’information dédié aux acteurs du secteur Forêt-bois sur l’Open timber portal (OTP) qui veut dire ‘’le portail ouvert sur le bois’’, une plateforme web indépendante visant à promouvoir le respect de la légalité dans l’exploitation et le commerce des produits forestiers à travers des vraies informations compilées par les parties prenantes du secteur.
L’OTP est un outil de bonne gouvernance de la filière forêt-bois développé il y a quelques années par le WRI, une ONG internationale spécialisée sur les questions environnementales. Elle fait la promotion des informations provenant des administrations forestières, du secteur privé et des observateurs indépendants des forêts (OIF) sur la conformité du secteur forestier dans les pays producteurs.
L’atelier visait à informer les opérateurs économiques du secteur sur l’impérieuse nécessité pour les forestiers d’adhérer à l’OTP qui est en implémentation dans le pays depuis près d’un an. A ce jour, à peine moins de 10 % des entreprises y sont inscrites. Il est question d’intégrer la cinquantaine des entreprises forestières opérant au Gabon.
« Cette initiative consiste à amener les entreprises à faire preuve de la transparence de leur fonctionnement au niveau de la gestion durable des forêts. C’est-à-dire elles doivent montrer niveau de la légalité pour l’accès à la ressource, sur des questions fiscales et bien d’autres », a indiqué Marius Kombila, Directeur général de GFEC.
Pour le Directeur général des forêts, Dr Ghislain Moussavou, ouvrant le travaux de cet étalier, « c’est un outil qui va appuyer la politique forestière actuelle du Gabon, que cet et outil permet d’accéder aux informations en lien avec l’existence légale des entreprises forestières, les droits d’accès aux ressources, les droits des communautés locales, les mesures de protection des travailleurs, la santé, la sécurité, mais aussi l’environnement, l’aménagement et l’exploitation forestière, le transport et commercialisation du bois ainsi que les impôts, les taxes et les droits de redevance forestières ».
Le mécanisme de transparence permettra aux parties prenantes de suivre de bout en en bout le respect de la légalité et de la transparence dans la filière forêt-bois.
Le Gabon qui possède environ 16 400 000 d’hectares de forêts a instruit les opérateurs forestiers sur l’obligation d’aller vers la certification d’ici 2022 pour consolider son développement durable.