Depuis la promulgation, en juillet 2019, du Code des hydrocarbures en vigueur, l’État gabonais a signé au total 12 nouveaux contrats et 2 avenants permettant l’extension de l’exploration en offshore profond et très profond. L’ancien code n’ayant fait que 5 ans d’existence a été abandonné sans avoir permis d’attirer un seul investisseur.
Près de deux ans après sa promulgation, l’État gabonais, par l’entremise du ministère du Pétrole, du Gaz et des Mines, poursuit la promotion de son Code des hydrocarbures. Contrairement au précédent qui avait officiellement été remplacé le 16 juillet 2019 et qui 5 ans durant n’a pas permis d’attirer le moindre investisseur dans le secteur parce que jugé rigide et peu attractif par les sociétés pétrolières, celui en vigueur a déjà montré quelques résultats positifs.
«Malgré la pandémie de la Covid-19, l’État gabonais a signé 12 contrats d’hydrocarbures et 2 avenants aux contrats d’hydrocarbures qui étendent les durées d’exploration pour permettre le forage de puits supplémentaires [en offshore profond et très profond]», a informé Vincent de Paul Massassa, lors de son passage, mercredi 28 avril, à l’Assemblée nationale pour répondre à l’interpellation du député Jean-Robert Goulongana.
«Nous restons convaincus que l’État aurait pu signer plusieurs autres contrats d’hydrocarbures si les conditions sanitaires ne s’étaient pas dégradées», n’a pas manqué d’ajouter le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines qui annonce la reprise prochaine du 12e appel d’offres émis par le Gabon avant le début de la pandémie actuelle. Le Gabon mettra ainsi sur le marché 35 blocs en zone offshore profond et très profond.