Les soins de santé de qualité dans l’arrière-pays seront effectifs dans deux ans. Tel est l’enseignement majeur de l’atelier sur l’appui au projet d’opérationnalisation des départements sanitaires pour l’extension de la Couverture sanitaire universelle (CSU) organisé par la Caisse national d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), qui s’est achevé le 28 avril à Libreville.
Ouvert 72 heures plus tôt, l’atelier sur l’appui au projet d’opérationnalisation des départements sanitaires pour l’extension de la Couverture sanitaire universelle (CSU) s’est achevé le 28 avril à Libreville. Au terme des travaux, les participants ont élaboré une feuille de route visant à rendre effectif les soins médicaux de qualité dans l’arrière-pays, avec le concours de la Caisse national d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
«Nous venons d’élaborer une feuille de route qui sera soumise aux chefs de département. Cette feuille de route contient un certain nombre d’actions dont l’une des plus importantes est l’apport de la CNAMGS pour permettre aux dispensaires et centres de santé ruraux d’être opérationnels», a déclaré le Chef du projet Task force sur l’opérationnalisation des départements sanitaires. «Cet apport pourrait se faire en termes de médicaments et petits équipements», a précisé Martin Essono Ndoutoumou.
En vue de l’opérationnalisation des départements sanitaires, en effet, la CNAMGS ambitionne de mettre l’assuré au cœur de son action de telle sorte que ce dernier soit pris en compte dans les coins les plus reculés du pays. Ces assises s’inscrivaient dans le cadre de la mise œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) décidé par les plus hautes autorités, «qui accordent une place prépondérante au volet opérationnalisation des départements sanitaires».
«Le bilan est particulièrement bon parce que nous partions de l’idée selon laquelle dans le cadre du PAT 2021-2023, la CNAMGS puisse évoquer avec ses principaux partenaires ce qu’elle peut apporter notamment dans le volet santé. Il se trouve que nous avons pu nous retrouver avec le ministère de la Santé et l’OMS qui venait en appui à ces échanges-là», a indiqué le conseiller technique du directeur général de la CNAMGS.
«Près 20% de la population vit en zone rurale au Gabon. Et dans ces zones-là qui sont parfois enclavées, il faut que l’assuré soit pris en charge lorsqu’il des soucis de santé. C’est ce que nous voulons faire et c’est ce qui va être mis en œuvre dans les deux prochaines années notamment», a conclu Serge-Maurice Pambo.