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CPC de Port-Gentil : Isabelle Rashiwa-Rogalo et Justin Loundou en poste
Publié le jeudi 29 avril 2021  |  L'Union
Atelier
© Autre presse par DR
Atelier initié par la Cour des Comptes
Le premier président de la Cour des Comptes (à droite), Gilbert Ngoulakia, à l’ouverture de l’atelier, le 9 avril 2018 à Libreville.
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Ils occupent respectivement les fonctions de président et de procureur général adjoint au sein de la nouvelle juridiction.

AUSSITÔT inaugurée, la Chambre provinciale des comptes (CPC) de Port-Gentil a reçu ses pionniers. Isabelle Rashiwa épouse Rogalo et Justin Loundou ont été installés dans leurs fauteuils respectifs de président et de procureur général adjoint, à la faveur d'une audience solennelle présidée lundi dernier, à la salle d'audience de la nouvelle juridiction, par le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia.

En présence notamment de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda et de la ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet-Damas, le procureur général près la Cour des comptes, Charlotte Mpaga, dans ses réquisitions, a exhorté les promus à ne jamais, au "grand jamais et plus que jamais", oublier les termes clés de leur serment professionnel à savoir : la conscience professionnelle, le respect scrupuleux de la loi, le secret des délibérations, la dignité et la loyauté.

Aux comptables publics et autres administrations déconcentrées et décentralisées en service dans la province, l'orateur a rappelé que " la mission de contrôle des finances publiques dévolue aux juridictions financières en général, par la Constitution de la République gabonaise, découle de l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1 789 qui proclame je cite " la société a le droit de demander compte à tout agent de son administration".

Gilbert Ngoulakia est, quant à lui, revenu sur la mission des chambres provinciales des comptes chargées du contrôle de la gestion des finances publiques des collectivités locales et des établissements publics locaux. Pour lui, je juge financier doit, plus que tout autre agent de l'État, cultiver la compétence, l'intégrité, la fidélité, l'ambition et l'excellence.

"Je vous demande donc de cultiver ces vertus qui vous permettront, dans tous les cas, de mieux vous acquitter de vos nouvelles tâches, en intégrant ces autres valeurs que sont la perspicacité, la pondération, la patience, l'esprit d'équipe, la persuasion, la sagesse, la responsabilité et l'efficacité", a-t-il insisté, avant d'inviter les autorités politico-administratives à coopérer franchement et sincèrement avec les juges financiers.
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