Les travaux de l’atelier sur la Consultation nationale des parties prenantes sur l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction ont été ouverts, ce mercredi 28 avril, par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologie, de l’Education nationale chargé de la formation civique, Patrick Mouguiama-Daouda, avec pour objectif de recueillir des recommandations de fond auprès des parties prenantes, afin de renforcer l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction, et la protection des adolescents et jeunes au Gabon.
Les ateliers de Consultation des parties prenantes, en vue d’un engagement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour des adolescents et des jeunes éduqués, en bonne santé et épanouis ont débuté ce mercredi 28 avril à Libreville.
Il est question, au sortir de ces ateliers qui se tiendront sur deux jours, de recueillir des recommandations de fond auprès des parties prenantes, afin de renforcer l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction, et la protection des adolescents et jeunes au Gabon. Il sera question d’examiner, valider les données et les conclusions du pays sur la situation des adolescents et jeunes. Aussi de proposer des recommandations et élaborer une feuille de route à l’intention des parties prenantes dans le processus d’engagement au niveau national.
Pour le ministre de l’Education nationale «les problèmes de gestion de la sexualité chez les jeunes demeurent d’actualité. Ils affectent la vie de nos enfants, et partant, des cellules de nos familles et de la société en général. Il nous faut apporter une riposte proportionnelle aux défis à relever et redoubler d’efforts, mutualiser nos ressources et ajuster nos stratégies pour plus d’efficacité», a déclaré Pr. Patrick Mouguiama-Daouda.
Il a précisé que ces ateliers pourront apporter des réponses aux nombreux problèmes de gestion de la sexualité auxquels sont confrontés les jeunes.
Au Gabon, l’âge minimal d’entrée dans l’activité sexuelle est de 10 ans. 29% des élèves ont eu leurs premiers rapports sexuels avant l’âge de 15 ans, 80% de ces élèves ont eu leurs premières grossesses avant l’âge de 20 ans, 1,5% de jeunes âgés de 15 à 24 ans sont infectés par le VIH, avec un maximum de 2% chez les filles.
Pour le Coordonnateur résident du système des Nations Unies: «L’introduction de l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction dans l’enseignement demeure le moyen de garantir le droit à une bonne santé, au bien-être et à une vie saine».
Au sortir de ces ateliers, les parties prenantes présenteront les résultats ainsi que la feuille de route à adopter afin de régler le problème de l’éducation à la santé sexuelle en Afrique de l’ouest et du Centre.
Ont participé ces ateliers: les ministères de l’Education nationale, de la Santé, des Affaires sociales et de la promotion de la femme, de la Justice, de la Culture, etc. Les organisations au service des jeunes, notamment l’UNESCO, l’OMS, l’UNFPA, l’ONUSIDA, la CEEAC, les réseaux de jeunes et la société civile.