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Assurance maladie : Les déserts médicaux en étude stratégique à la CNAMGS
Publié le mardi 27 avril 2021  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
La CNAMGS a ouvert le 26 avril 2021 à Libreville, un atelier pour amener l’assurance maladie dans les zones les plus enclavées.
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La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a lancé, le 26 avril à Libreville, un atelier sur l’appui au projet d’opérationnalisation des départements sanitaires pour l’extension de la Couverture sanitaire universelle (CSU). Ces travaux de 72 heures planchent sur l’extension de l’assurance maladie dans les déserts médicaux.

Comment amener l’assurance maladie dans le Gabon profond ? Une question sur laquelle va se pencher la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) à travers l’atelier sur l’appui au projet d’opérationnalisation des départements sanitaires pour l’extension de la Couverture sanitaire universelle (CSU), dont les travaux se sont ouverts le 26 avril à Libreville. Au cours de cette cogitation d’ensemble, parties prenantes de l’assurance maladie et prestataires de santé vont échanger sur les difficultés les freinant ou les empêchant de prendre en charge les populations dans les zones les plus reculées.

«Cet atelier de trois jours atelier permettra aux agents de la CNAMGS de s’approprier les différents niveaux de développement sanitaire dans notre pays, mais surtout de faire en sorte que dans les prochains mois et prochaines années, la Caisse aille le plus près possible des assurés et notamment dans les zones plus enclavées, encore appelées déserts médicaux», a expliqué le conseiller technique du directeur général de la CNAMGS, précisant que ces travaux s’inscrivent dans le cadre du volet Santé du Plan d’accélération et de transformation (PAT).

Garantir l’équité de l’offre de soins

Selon Serge Maurice Pambou, la CNAMGS, depuis 2007, a vocation à couvrir les risques liés à la maladie et la maternité. «Simplement, elle doit le faire pour toute la population gabonaise», a-t-il estimé. «Chaque jour, de nouveaux Gabonais, de nouveaux besoins naissent. Il faut que la CNAMGS soit le plus près possible de ses assurés et c’est ce qu’elle veut faire avec le concours du département de la Santé. Parce que, ce qui importe ici, ce sont les prestations offertes aux populations. Et la CNAMGS étant l’assureur, doit s’assurer que ses assurés bénéficient bien des prestations qu’elle offrent», a ajouté Maurice Pambou.

L’atelier qui va notamment aboutir à l’élaboration d’une feuille de route/plan d’appui de la CNAMGS à l’opérationnalisation, enregistre la participation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le conseiller pour l’Afrique centrale en matière de financement de la santé au niveau de l’OMS a rappelé que le CSU vise à faire que les prestations de santé de qualité soient produites de façon continue et que ces prestations soient accessibles aux populations en difficulté financière.

«Il n’y a couverture sanitaire que lorsqu’il y a prestation. Si vous avez une carte d’assurance et qu’il n’y a pas de prestation, il n’y a pas de couverture. Si on veut toucher toutes les populations, on serra obligé d’aller où elles vivent. Justement, les populations vivent aussi dans les zones les plus reculées, les départements, en plus des grands centres urbains. L’atelier visent donc à réfléchir sur l’effectivité de l’équité d’accès à l’offre de soins. L’OMS salue cette initiative, notamment en y apportant son appui», a conclu Farba Lamine Sall.
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