En cette période de quasi-disette consécutive à la pandémie du covid-19, club de football de la capitale économique du Gabon, l’Association sportive Stade Mandji, s’est organisée pour ne pas léser physiquement et financière ses joueurs. Ses encadreurs déplorent les dissensions, au sujet de l’aide-covid, entre la Fegafoot et l’association nationale des professionnels gabonais (ANPFG).
Dans le contexte de morosité économique causé par la covid-19, l’Association sportive Stade Mandji, club de football de la capitale économique du Gabon, ne s’est pas croisé les bras au sujet du soutien financier aux joueurs. Un plan d’accompagnement financier a été mis en place à cet effet, consistant au versement de la moitié du salaire de chaque joueur. « Lors de la décision d’arrêt du championnat, nous avons décidé de mettre nos joueurs en congé technique. Une décision prise en collaboration avec l’inspection du travail. Nous avons conclu de leur verser 50% de leur salaire, plutôt que de 30%. Nos joueurs sont entretenus », a laissé entendre l’administrateur général du club.
Amené à évoquer l’aide-covid octroyée par la FIFA aux pays affiliés afin d’accompagner les clubs de football, le bureau directeur du club de Port-Gentil pense que « l’aide-covid est un soutien financier considérable afin d’alléger les clubs dans leurs dépenses. Ce financement est de bon aloi. Et à l’heure actuelle stade Mandji ne doit aucun joueur. Tous ont été soldés de tout compte », indique Maurice Nzigou Mihindou.
L’aide-covid a créé des tensions et dissensions entre la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et l’Association nationale des footballeurs professionnels gabonais (ANPFG). Une situation que déplore et dénonce avec la fermeté totale le Stade Mandji « C’est une décision maladroite de la part de cette association. Ebanega qui a de très bonnes initiatives, ne devrait pas plonger dans la magouille des joueurs. Pour une association qui se veut responsable, il y a des procédures à suivre et à respecter ».
Comme la quasi-majorité des clubs du pays, l’Association sportive Stade Mandji n’est pas épargnée par l’épidémie de la covid-19. Le club de la capitale économique a dû se réorganiser dans l’optique de la mise en place d’un programme horaire et athlétique permettant aux joueurs de première division et ceux de la division inférieure, de ne pas perdre leurs atouts et facultés techniques. C’est dans ce contexte qu’une planche a été élaborée par le bureau directeur. Il était plus précisément question d’une évaluation technique, par les entraîneurs, en vue de vérifier si tous les joueurs travaillent, s’ils ne trichent pas mais aussi s’ils ne s’adonnent pas l’oisiveté. Ce, à travers la préparation athlétique, le renforcement musculaire mais des exercices cardio.
« Ce travail vise à ne pas être en déphasage avec d’autres clubs pour ne pas être en retard, afin que nous fassions les tests rapidement dès la reprise. L’idéal aurait été que nous reprenons les entraînements afin de nous mettre en forme pour les prochaines compétitions », a expliqué Alain Mandrault, encadreur principal du club de football.