La salle de presse du rez-de-chaussée de la présidence de la République était comble en accueillant une vingtaine de leaders des partis de l’opposition. Ces derniers, invités par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, ont répondu avec enthousiasme à son appel de s’engager ensemble dans la lutte contre la pauvreté.
Signature d'accords politiques avec les responsables politiques
De Victoire Lassény Duboze à Marie Augustine Houagni Ambouroué, en passant par Jean Valentin Leyama, Hervé Ossamané Onouviet et Séraphin Ndaot Rembogo, les responsables politiques qui se sont officiellement exprimés au nom de tout le groupe et ont dit leur détermination à accompagner, à travers des actions concrètes, la mise en œuvre du nouveau Pacte social du président de la République. Ils ont donc accepté d’être les signataires d’accords qui, dans leur application, seront bénéfiques au plus grand nombre, au-delà des considérations idéologiques et des luttes politico-politiciennes.
Dans un contexte où la critique est si prompte et les oiseaux de mauvais augure à l’affût du moindre faux pas, les chefs des formations de l’opposition qui approuvent l’initiative du chef de l’Etat savent que les défis sont de taille. En consentant à briser les barrières qui les séparent, ils ont assurément mis en avant l’intérêt supérieur de la nation. Car, ainsi que le soulignait M. Ossamané Onouviet, « il n’y a pas de pauvreté de gauche, de droite ou du centre ; il n’y a pas de pauvreté de l’opposition ou de la majorité gouvernante ; il n’y a que des Gabonais pauvres. » Et c’est pour permettre à ces nombreux compatriotes de jouir de plus de liberté et de justice sociale que ces responsables politiques se sont levés comme un seul homme.
Certes, ils acceptent de tout cœur d’être fidèles et loyaux à la vision d’Ali Bongo Ondimba. Mais ils demeureront exigeants, sachant que tous les signataires seront comptables des résultats. Face aux Gabonais hostiles et sceptiques, il n’y aura pas d’autre réponse que la réussite de ce formidable challenge.
En ce qui concerne le chef de l’Etat, il a pris la parole pour louer l’esprit de patriotisme au-dessus des ragots et des clivages qui a guidé ceux qui ont répondu à son appel. S’il sait qu’aucun de ces leaders n’a renoncé à son combat idéologique, il salue toutefois le courage de ces hommes et femmes qui ont accepté de courir le risque d’être incompris, la finalité étant « la recherche du bien-être des Gabonais ». Le président de la République sait également qu’il n’y a que les nations qui acceptent des compromis quand c’est nécessaire, qui garantissent le développement à leurs peuples.
Puisque, dans cette opération, c’est le Gabon qui sera le grand gagnant, notamment à travers sa jeunesse en quête de repères et d’identité, c’est ici et maintenant que les uns et les autres décident de ce que sera demain.
Entretien avec le cardinal Monsengwo Pasinya
En marge de la cérémonie de signature des accords sur le Pacte social, le chef de l’Etat a reçu dans son cabinet Son Eminence le cardinal Monsengwo, qui réside à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
L’illustre prélat, qu’accompagnait Monseigneur Basile Mvé Engone, archevêque de Libreville, est arrivé au Gabon pour assister à la cérémonie commémorative du cinquième anniversaire de la disparition de feu Omar Bongo Ondimba.
Au cours de leur entretien, le président de la République et le cardinal Monsengwo ont évoqué des questions portant sur l’engagement social de l’Eglise catholique aux côtés de l’Etat gabonais. Tout comme ils ont passé en revue plusieurs sujets portant sur l’actualité mondiale et africaine, notamment la problématique des foyers de violence qui, ici et là, émousse quelque peu l’enthousiasme de ceux qui saluent les bonnes performances économiques qu’enregistre le continent.
