La capitale du Gabon, a perdu 69,9 ha de ses mangroves entre 2017-2020, selon le bulletin d’information de l’Agence gabonaise d’études et observations spatiales (Ageos) paru ce mois d’avril.
À cet effet, l’Ageos écrit : « L’analyse des pertes de mangrove entre 2017 et 2020 par arrondissement montre que dans la Commune de Libreville, les pertes sont localisées dans trois arrondissements. Le premier arrondissement enregistre 37,23 ha de perte, soit 4,4% de mangrove de l’arrondissement, le cinquième arrondissement 21 ha de perte soit 41,54% de mangrove de l’arrondissement et le sixième arrondissement est impacté sur une superficie de perte de mangrove estimée à 8,67 ha soit 0,88% sur l’ensemble de l’arrondissement ».
À en croire l’Agence, cela ne va pas sans conséquence, car les forêts de mangroves constituent un écosystème très important. Il joue un rôle essentiel aussi bien physique qu’écologique. Il fournit un environnement propice pour la reproduction halieutique et constitue un important puits de carbone pour la lutte contre le réchauffement climatique. Cet écosystème est aussi l’un des plus menacés par la destruction due aux activités économiques et à l’occupation humaine. Cette situation est visible dans les zones telles que Alibandeng, Ambowé, Sudoco ou encore Mindoubé.