Les tenanciers des bars et snack-bars du Gabon, regroupés au sein d’une association dont le président est Bruno Abessolo, sont montés au créneau, ce mercredi 21 avril 2021 au quartier Soduco dans le 5ème arrondissement de la commune de Libreville, pour demander aux plus hautes autorités une marge de travail afin d’éviter une crise sociale en gestation.
Les tenanciers des bars du Gabon, par la voix de leur président ont fait part de leurs difficultés depuis la fermeture des bars qui dure déjà depuis 13 mois. Et pour pouvoir subvenir aux nombreuses crises sur plusieurs plans, Bruno Abessolo propose aux dirigeants de leur accorder une marge de travail après le constat des irrégularités de paiement du fond d’aide du président gabonais.
«S’il faut accompagner on veut que ça soit conséquent. A notre niveau on pense qu’on peut travailler en respectant les mesures barrières. La plupart des bars ont des terrasses. La majorité d’ailleurs. On veut une marge de travail. Les bars qui ont une capacité de 100 places peuvent recevoir 30, 40 clients, par exemple», a-t-il fait savoir.
Pour ces opérateurs économiques, «cette activité est notre gagne-pain». Conscients de l’irrégularité et l’insignifiance de l’aide du gouvernement, ils exhortent les autorités compétentes à plus de considération pour leur activité, car disent-ils, être détenteurs de tous les documents administratifs.
«Nous passons aujourd’hui d’une crise sanitaire à une crise sociale. Nous avons du mal à joindre les deux bouts», a déploré Bruno Abessolo.