Ali Bongo Ondimba a reçu les leaders des partis politiques de l’opposition qui ont marqué leur accord face à son appel lancé en vue de la mise en route du pacte social, cheval de bataille dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales au Gabon.
Hier vendredi 6 juin, Ali Bongo Ondimba a rencontré les chefs des partis politiques de l’opposition et ceux de la majorité ayant manifesté leur adhésion à son appel lancé lors de la première convention de la majorité Républicaine et sociale pour l’émergence.
Un appel auquel de nombreux leaders n’ont pas manqué de répondre, témoignant du bienfondé du Pacte social initié par Ali Bongo Ondimba.
Aussi, se sont-ils succédés à la table de signature des accords politiques les liant désormais au Chef de l’Etat et au gouvernement dans le cadre de la mise en route des mesures sociales visant à lutter contre la pauvreté et les inégalités.
De Séraphin Ndaot du Parti pour le Développement et la Solidarité sociale (PDS) à Davin Akouré de l’Alliance pour le Nouveau Gabon (ANG), en passant par Bonaventure Nzigou Manfoumbi du Front d’Egalité Républicaine (FER), et Simon Adolphe Evouna du Parti Socialiste Uni etc..., chacun de ces leaders d’opposition s’est engagé solennellement devant Ali Bongo Ondimba, à soutenir, accompagner et participer à la concrétisation du pacte social.
« Il ne s’agit, ni pour moi, ni pour le PDS que je représente, de rallier la majorité républicaine. Le PDS reste un parti d’opposition et n’envisage aucune alliance politique avec le PDG. L’accord que nous avons signé concerne seulement et uniquement le Pacte social qui est l’affaire de tous les Gabonais, car il n’y a pas une pauvreté de la majorité, ni une pauvreté de l’opposition. La pauvreté concerne tous les Gabonais. A ce titre, tous les Gabonais, de quel que bord politique qu’ils soient se doivent d’accompagner et soutenir tout projet visant à améliorer les conditions de vie des Gabonais », a tenu à expliquer Séraphin Ndaot.
Une justification qui vient répondre à certains observateurs pour qui cette adhésion des partis de l’opposition à l’appel du chef de l’Etat, témoigne du caractère « frivole » de ceux-ci.
La prochaine étape après la signature de ces accords politiques sera la mise en place d’un programme de travail qui répartira les rôles et les tâches des uns et des autres dans l’application des mesures contenues dans le Pacte social.