Les Escales documentaires de Libreville (EDL), organisées par l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) en collaboration avec l’Institut français du Gabon (IFG), se tiendront à Libreville du 25 novembre au 1er décembre 2013 sous le patronage du ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste. Véritable fête des images, carrefour de création et tribune de réflexion, ces 8e Escales proposeront une vingtaine de films, souvent inédits, sur les écrans du Komo et de l’IFG. Le point d’orgue d’une année 2013 particulièrement prometteuse pour le cinéma gabonais, après le Fespaco et le festival de Cannes.
Seule étape du documentaire entre Dakar et Johannesbourg, seul festival du film documentaire durablement inscrit dans le calendrier cinéma entre le Sénégal et l’Afrique du Sud, les Escales sont de retour. Préférant l’éducation et la distraction à la compétition, offrant des séances à mille francs qui donnent droit à un deuxième film gratuit, annonçant l’entrée libre sur des projections spéciales pour les collégiens et les lycéens, le rendez-vous est placé pour cette huitième année sous le thème du « portrait », ce double du masque saisi dans ses dimensions politique, sociale et culturelle.
Un rendez-vous majeur sur le continent
Du lundi 25 novembre au dimanche 1er décembre, au fil d’une programmation répartie entre l’Institut français et le cinéma Le Komo, le public est invité à découvrir des films qui racontent leur temps, comme autant de portraits chroniqués de l’histoire africaine : Président Dia, de William Mbaye (Sénégal), Atalaku, de Dieudo Hamadi (RDC), Une feuille dans le vent, de Jean-Marie Teno (Cameroun), Sans famille, de Pauline Mvélé (Gabon), Calypso Rose, de Pascale Obolo (Cameroun), L’affaire Chebeya et Moïse Katumbi, de Thierry Michel (Belgique), Même pas mal, de Nadia El Fani (Tunisie), Tango Negro, de Dom Pedro (Angola), L’épopée de la musique gabonaise, de Joël Moundounga (Gabon), Drama Consult, de Dorothee Wenner (Allemagne)