Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Session criminelle à Franceville : Condamné à 15 ans de réclusion pour coups mortels sur sa concubine
Publié le dimanche 18 avril 2021  |  Agence Gabonaise de Presse
Symbole
© Autre presse par DR
Symbole de la justice
Comment


La Cour d’Appel judiciaire de Franceville a reconnu, le vendredi 16 avril, le nommé Ignace Ngavoula alias Éric, en ce dernier jour de session criminelle, coupable du crime de sa concubine Marie Norberte Ndjila et l’a condamné à 15 ans de réclusion criminelle dont deux avec sursis.

Le vendredi 16 avril 2021, la Cour d’Appel de Franceville a achevé sa première session criminelle avec une condamnation de 15 ans de prison. Ainsi, la Cour s’est penchée durant près de 8 heures de temps sur le dossier de Ignace Ngavoula alias Éric, 53 ans, accusé de coups mortels portés à sa compagne. Reconnu coupable, il a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle dont 2 avec sursis.

Les faits se sont déroulés le 05 octobre 2019 à Moanda. Ce jour, dame Marie Norberte Ndjila se rendait chez sa cadette pour faire des tresses, accompagnée de son concubin, le nommé Ngavoula Ignace alias Eric. Y étant Marie Norberte apercevait son ex belle-sœur Amélie de passage. Elle lui invitait et l’offrit une bière et prit les nouvelles de la famille y compris celle de son ex-concubin. Ce qui dérangeait fortement Ignace Ngavoula.

Une dispute éclatait de ce fait entre les amants et contre toute attente, Ngavoula se saisissait d’une bouteille à moitié pleine qu’il flanquait à Marie Norberte sur le visage, touchée de la tête, elle perdait connaissance peu de temps après. Transportée à l’hôpital Marcel Abeke de la Comilog à Moanda, Ndjila Marie Norberte était aussitôt évacuée à l’hôpital régional Amissa Bongo à Franceville, où elle décédait malgré les moyens mis en place pour la sauver. Interpellé et entendu en enquête préliminaire, Ngavoula Ignace alias Eric reconnaissait les faits reprochés.

Au cours de l’audience qui s’est tenue le vendredi 16 avril, le ministère public, représenté par le Procureur général, M Eddy Minang, a requis que l’accusé soit déclaré coupable et qu’aucune circonstance atténuante ne lui soit accordée. Au regard de son caractère violent et de sa mauvaise foi, qui tendait à nier ses actes de violences répétées sur la victime. Aussi, du fait qu’après avoir porté un coup violent à sa concubine, il soit parti dans un débit de boisson laissant sa victime sans la secourir. A cet effet, le Procureur général a requis la condamnation de Ngavoula Ignace alias Eric à 15 ans de réclusion criminelle après l’avoir déclaré coupable.

Maître Guey Charles-Henrie, avocat au Barreau du Gabon, pour la défense des intérêts de l’accusé, a quant à lui plaidé l’absence d’un lien de causalité entre les coups reçus et la mort de la victime. Et qu’à l’absence d’une expertise médicale, le doute s’installe et doit profiter à l’accusé. A cet effet, il a sollicité la clémence et l’approbation de la Cour et des circonstances atténuantes à son client. L’accusé Ngavoula Ignace alias Eric ayant la parole en dernier a demandé pardon à sa belle-famille et à la Cour.

Sur les coups mortels, attendu qu’il résulte des dispositions de l’article 364 du code pénal que les coups et blessures faits volontairement, mais sans intention de donner la mort mais l’on pourtant occasionné, seront punis de peine criminelle. Attendu qu’il a été clairement établi, au regard des pièces du dossier et des débats à l’audience, que le nommé Ngavoula Ignace alias Eric a volontairement porté des coups sur la personne de dame Ndjila Marie Norberte avec une bouteille à demi pleine et ce coup sur la tête a occasionné la mort.

La Cour, statuant publiquement, contradictoirement à l’égard de l’accusé, à la majorité des voix, en matière criminelle et en dernier ressort, a déclaré Ngavoula Ignace alias Eric coupable de crime de coups mortels et le condamne à 15 ans de réclusion criminelle dont 2 avec sursis.

Zita Sonia OKASSA
Commentaires

Dans le dossier

Justice
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment