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UPG : «La récréation est terminée», intime la famille de Mamboundou
Publié le samedi 7 juin 2014   |  Gabon Review


Alix
© Autre presse par DR
Alix Kisito Mulunghibwangue, président du Mouvement national des jeunes de l’UPG


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Face à la crise politique qui secoue l’Union du peuple Gabonais (UPG, Opposition), la famille de Pierre Mamboundou, fondateur disparu de cette formation politique, s’est exprimée deux fois en l’espace de 24 heures au sujet du report du congrès qui, au final a remis au gout du jour les guéguerres des courants Légalistes et Loyalistes.

Dans un premier temps, la famille qui a fait le déplacement de Ndendé, fief et terre natale de feu Pierre Mamboundou, avait décidé de venir enterrer la hache de guerre entre les parties en conflit. Les membres de la famille ont ainsi convoqué une rencontre, au siège de l’UPG, le 5 juin 2014, à Awendjé, entre le comité exécutif et le groupe dit des Loyalistes, dirigé par le secrétaire général adjoint du parti et présidente du comité d’organisation du congrès, Pélagie Itsana, partisan de la tenue des assises pour ce samedi 6 juin 2014. Les raisons évoquées par les «Loyalistes» pour le maintien du congrès n’étant pas de poids du point de vue de la famille, celle-ci a donc soutenu le report du congrès et a demandé à tous les mécontents d’arrêter de semer la confusion.

Fort cela, ce vendredi 6 juin 2014, c’est, réunis au domicile de feu Pierre Mamboundou, au quartier Beau Séjour à Libreville, que les membres de sa famille biologique composée de Augustine Mamboundou (veuve de Pierre Mamboundou), Elisabeth Mboumba (mère de Pierre Mamboundou), Marie-Agathe Mamboundou (enfant de Pierre Mamboundou), Moïse Mamboundou (enfant de Pierre Mamboundou), Guy-Gervais Mouloungui (oncle maternel de Pierre Mamboundou), Gildas Ngodjout Bissiélou (neveu de Pierre Mamboundou) et de Sosthène Mabicka, porte-parole, ont rendu public un communiqué demandant aux deux courants de l’UPG de mettre un terme à la récréation.

«La récréation est terminée et les pseudo-courants doivent cesser à l’Union du peuple gabonais afin de mettre fin au désordre entretenu», ont-il déclaré. Mais avant, ils ont tenu à faire la précision selon laquelle «si les deux familles «Mamboundou » et Douckakas » (deux martyrs de la lutte pour la démocratisation au Gabon qui ont porté haut les couleurs de l’UPG) ne se mêlent pas du fonctionnement de l’UPG, ce n’est point parce qu’ils n’en ont pas la légitimité (ne fut-ce que celle que confère le sang versé) mais parce que Pierre Mamboundou n’a pas voulu pratiquer le népotisme».

C’est dans ce sens qu’ils ont tenu à précisé que «la Famille ne s’est pas déplacée pour négocier avec qui que ce soit mais pour faire connaître sa position». «Pour la famille Mamboundou, il n’y a qu’un seul UPG et les courants devront être bannis désormais au sein du parti comme du vivant de Pierre Mamboundou. Quels engagements ont été pris pour offrir un spectacle aussi affligeant que celui qui montre une «commission» chargée d’un événement s’ériger au-dessus du responsable légal du parti ? La famille exige le retour à la sérénité», a dit le porte-parole de la famille qui indique, un peu ironique, que «ceux qui ne veulent pas s’aligner peuvent toujours aller créer leur propre parti. L’escalade doit s’arrêter et personne ne doit prendre l’UPG (l’œuvre de toute un vie de souffrance) en otage quelle qu’en soit la raison».

Autrement dit les membres de la famille Mamboundou ont continué à soutenir leur position visant à repousser la date de l’organisation du congrès de cette formation politique. Une source de la famille, qui a souhaité gardé l’anonymat, a indiqué par ailleurs qu’il n’est pas normal que l’on organise ce congrès avec «deux pelés et trois tondus. Ce n’était pas ça Pierre Mamboundou», a-t-elle dit pour justifier davantage l’implication de la famille dans cette affaire politique.

Quoi qu’il en soit, le porte-parole de cette famille biologique a persisté dans sa démarche en précisant que cette formation politique n’est pas à «vendre» tout comme, dans ses négociations avec le pouvoir, il rappelle que le président Mamboundou avait toujours posé des conditions.

Enfin ils mettent en garde «ceux qui ont pris des engagements pour vendre l’UPG». Ils devront «assumer eux-mêmes les conséquences». «Plus aucun désordre ne sera toléré», soutiennent-ils en demandant au «Conseil de secrétariat exécutif du parti de prendre ses responsabilités au sujet de l’organisation du Congrès qui doit être une manifestation unitaire et de grand rassemblement».

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