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Réforme de l’éducation : le Gabon ne veut plus «former pour former»
Publié le jeudi 15 avril 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha
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Résolues à «révolutionner» le système éducatif pour l’adapter aux attentes actuelles du marché de l’emploi, les autorités gabonaises annoncent une accélération dans le processus de réforme lancé peu après l’accession d’Ali Bongo au pouvoir. Porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a déclaré mardi que l’État gabonais n’entend plus «former pour former».

L’inauguration, vendredi 9 avril, par Ali Bongo du Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnels de Nkok serait, en croire la présidence de la République, un coup d’accélérateur donné au processus de réforme du «système de formation qui était devenu largement obsolète». Celui-ci ne répondrait plus aux attentes actuelles du marché de l’emploi.

Or, pour réduire considérablement le phénomène du chômage des jeunes devenu endémique ces dernières années, «le Gabon est résolu à transformer, pour ne pas dire révolutionner, son système de formation», a réaffirmé, mardi 13 avril, Jessye Ella Ekogha, lors de sa conférence de presse.

Pour le porte-parole de la présidence de la République «l’objectif, aujourd’hui, n’est plus de former pour former ; de former pour avoir un diplôme, et puis advienne que pourra». Les autorités gabonaises entendent désormais former les jeunes avec l’ambition de leur permettre de «trouver rapidement un emploi qualifié dans des secteurs qui sont à la base de la compétitivité présente et future de notre économie».

Pour ne pas s’arrêter au seul centre de formation professionnelle de Nkok, le Palais annonce «une tendance de fond qui sera poursuivie et accentuée dans les prochains mois et les prochaines années avec d’autres ouvertures de centres de formation technique et professionnelle qui permettront de passer de 2 500 places à plus de 8 000 places». Jessye Ella Ekogha estime en effet que «l’enseignement technique et professionnel doit devenir la norme au Gabon, comme il l’est ailleurs dans certains pays dans lesquels cette voie est une réussite».
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