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Gabon : Jessye Ella Ekogha décortique l’actualité
Publié le mercredi 14 avril 2021  |  InfosGabon
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© Autre presse par DR
Le Porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a rassuré lors d’une conférence de presse, le 9 mars, sur les mesures prises par le Gabon pour faire face à l’épidémie du Coronavirus (Covid-19)
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Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée hier mardi, le porte-parole de la présidence de la République s’est exprimé sur la paix des braves, la formation technique et professionnelle, la polémique autour du vaccin Sinopharm et la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Nous vous proposons quelques extraits de cet échange avec les hommes des médias.

Paix des braves

« Le président de la République l’a toujours dit. Il est toujours prêt à dialoguer, si tant est qu’il y ait une plus-value. Il est toujours prêt à tendre la main à toute personne s’il s’agit d’améliorer, certes le climat politique, mais surtout les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais.

On ne dialogue pas juste pour le plaisir de dialoguer. Il faut dialoguer sur des sujets, des problématiques qui relèvent des préoccupations concrètes, au quotidien des populations. La position du Président de la République à ce sujet est très claire : toute personne qui a une idée, un projet qui permet d’améliorer potentiellement le quotidien des gens, il est prêt à les écouter ».

Formation technique et professionnelle

« La réalité, c’est que la première des préférences sur le marché du travail, c’est la compétence. Que vous soyez Gabonais ou étranger, la première chose qu’un employeur va vouloir, c’est la compétence. Et cette compétence là, vous l’obtenez dans les centres de formation que nous mettons sur pied, dans les pôles éducatifs que nous développons.

C’est ça qui a motivé le Président de la République dans sa volonté de réorienter le système éducatif gabonais vers les formations techniques et professionnelles, qui sont des formations d’excellence. L’objectif est de permettre à nos jeunes de se former dans des filières où les débouchés existent afin qu’ils puissent décrocher des emplois dans des secteurs d’avenir.

Le centre de Nkok que le Président a inauguré, c’est un pôle d’excellence pour le Gabon mais aussi pour la sous-région. Que les employeurs sachent que si vous avez été formé dans ce centre, alors vous êtes très qualifié. Comme c’est le cas du centre de formation de Nkok, mais aussi de Port-Gentil ou encore Basil Bongo Ondimba à Libreville.

L’objectif, la raison d’être de ces centres, qui vont se multiplier, c’est de donner aux jeunes une qualification, une compétence reconnue sur le marché du travail qui leur permettra de faire la différence et d’être parmi les profils recherchés par les recruteurs non seulement au Gabon, mais aussi ailleurs dans la sous-région et au-delà ».

Polémique autour du vaccin Sinopharm

« Il y a des informations relayées notamment par le journal français Le Monde et d’autres médias. Ce matin encore, un groupe d’experts de l’OMS a de nouveau affirmé, suite à de nombreux tests, que le vaccin était efficace et sûr. Qui plus est, les voix autorisées au sein du gouvernement chinois ont rappelé que les propos tenus par (le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, M. Gao Fu) ont été sortis de leur contexte. Cette personne ne parlait pas de l’efficacité du vaccin en tant que tel. Il parlait des méthodes à mettre en place pour accroitre l’efficacité du vaccin.

Aujourd’hui, l’efficacité du vaccin Sinopharm se situe entre 75 et 79 %. Le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a évoqué les différentes méthodes de vaccination pour améliorer encore ce taux. Par exemple, une dose est-elle suffisante ? Ou bien faut-il deux doses ou trois doses ? Il y a encore aujourd’hui des tests qui sont effectués.

Quant au Gouvernement gabonais, tout est mis en œuvre pour respecter le principe de précaution. Si on ne vaccine pas plus encore aujourd’hui, c’est en raison de la mise en place d’une période de pharmacovigilance qui suppose un suivi complet, quotidien sur une période relativement longue des personnes qui ont reçu le vaccin afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets secondaires indésirables, de problèmes particuliers de santé. A la date d’aujourd’hui, alors que 4000 personnes ont été vaccinées, on constate qu’il n’y a eu aucun effet secondaire grave. Notre volonté, c’est de pouvoir vacciner les personnes pour leur offrir un retour à la vie normale, mais tout en assurant un suivi régulier sur la durée pour nous assurer qu’il n’y ait pas de problème ».

Prorogation de l’état d’urgence sanitaire

« Depuis le début de la crise, l’Etat a toujours pris ses responsabilités comme en témoignent les nombreuses mesures de soutien. Aujourd’hui, la situation sur le plan épidémiologique est compliquée. En trois mois, soit depuis le début de la seconde vague, nous avons dépassé les chiffres enregistrés lors de la première vague qui elle a duré 10 mois […] le pays fait face depuis le début de l’année à une seconde vague très meurtrière. A ce jour nous comptons 3053 cas actifs, c’est-à-dire positifs au même moment à la Covid-19, contre moins de 75 à la mi-décembre. [Alors qu’] au plus fort de la première vague, le pays n’avait atteint ‘que’ 2600 cas actifs […] Dans le même temps, nous déplorons 127 décès liés au virus. Ce qui signifie que près de 40 % des décès liés au virus ont eu lieu lors de cette seconde vague qui, pourtant, ne représente en durée qu’un tiers seulement du total de la première vague. Ces chiffres justifient à eux seuls le maintien des mesures barrières, décision prise la semaine dernière en Conseil des ministres ».
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