La pandémie du COVID-19 a mis à nu les inégalités sociales, indique le secrétaire général de l’ONU

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Publié le mardi 6 avril 2021 | Xinhua

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Antonio Guterres, lors de son intervention à une réunion mondiale en ligne sur l`éducation, organisée par l`UNESCO

La crise du COVID-19 "a révélé à quel point nos sociétés étaient inégalitaires", a déclaré le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres dans un message publié lundi en prévision de la Journée mondiale de la santé, qui sera célébrée le mercredi 7 avril.

Soulignant que les injustices et les inégalités sont devenues plus visibles que jamais au cours de la pandémie, le chef de l'ONU fait remarquer dans son message que la grande majorité des doses de vaccin administrées jusqu'à présent restent confinées à "quelques pays riches" ou aux pays qui les produisent.

"A l'intérieur des pays, le nombre de cas de COVID-19 et de décès liés au virus a été plus élevé parmi les populations et les communautés confrontées à la pauvreté, à des conditions de vie ou de travail défavorables, à la discrimination et à l'exclusion sociale", a indiqué M. Guterres.

Grâce à l'initiative COVAX, un mécanisme international soutenu par l'ONU en vue d'assurer un accès équitable aux vaccins à travers le monde, davantage de pays ont pu recevoir des doses, "mais la plupart des gens qui habitent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire en sont encore réduits à attendre", a ajouté M. Guterres.

"De telles inégalités sont immorales, mais aussi dangereuses pour nos systèmes de santé, nos économies et nos sociétés", a-t-il affirmé.

A ce jour, le mécanisme COVAX a expédié plus de 36 millions de doses dans 86 pays, a annoncé lundi à la presse le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric.

"A mesure que nous nous remettrons de la pandémie du COVID-19, nous devrons mettre en œuvre des politiques et allouer des ressources permettant à tout le monde de profiter des mêmes avantages sanitaires", a indiqué M. Guterres.

Cela impliquera notamment d'atteindre les Objectifs de développement durable de l'ONU d'ici à 2030, "et cela signifiera mettre en place une couverture sanitaire universelle pour que tout le monde puisse prospérer, partout à travers le monde", a-t-il ajouté.

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