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Agriculture : Vers la reformulation du programme Graine
Publié le jeudi 1 avril 2021  |  Gabon Review
Agriculture
© Autre presse par DR
Agriculture : Le Gabon va créer cinq agropoles
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Le gouvernement gabonais, les partenaires techniques et financiers du programme Graine et les organisations de la société civile du secteur agricole sont réunis à Libreville, du 30 mars au 1er avril prochain, pour réfléchir sur la reformulation de l’exécution du Projet d’appui au programme Graine (PAPG1) afin de mieux l’adapter aux objectifs du plan d’accélération de la transformation (PAT) d’ici à 2023.

Cinq ans après le lancement du programme Graine et quatre ans après, la signature de la convention de prêts entre la Banque africaine de développement et le gouvernement gabonais pour la mise en place du Projet d’appui au programme Graine phase 1 (PAPG1) pour un montant global de 76,1 milliards de FCFA, l’occasion semble opportune pour les parties prenantes à l’exécution de ce programme d’accélération de la diversification économique via le secteur agricole, de dresser un audit de ce qui a été fait afin de mieux affiner et orienter la suite du PAPG1.

«Vous conviendrez avec moi qu’à ce stade, les objectifs du départ du PAPG1 et du programme graine ne sont pas atteints en termes de productions agricoles et de mise en place des infrastructures. Nous devons donc nous interroger sur la pertinence des hypothèses actuelles qui ont soutenu l’élaboration du plan d’action du PAPG1 en 2017, qu’elles ont été les évolutions économique, sociale et technique qui peuvent impacter la poursuite de ce programme ?» a admis le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.

Même son de cloche du côté du coordonnateur des programmes de l’ONG IDRC Africa, Hervé Omva, qui estime qu’avant d’évoluer sur le PAPG1 qui est un financement important dans le secteur agricole, un audit de ce qui a été fait doit être réalisé et parvenir à un meilleur réajustement des mécanismes qui permettront d’accroître la part de l’agriculture dans l’économie nationale, garantir la sécurité alimentaire et lutter contre le chômage des jeunes.

«Comment allons-nous évoluer, si nous ne savons pas ce qui a été fait. On ne peut avoir dépensé tant de milliards dans le secteur agricole sans résultat et continuer à prêter de l’argent. Sur quelle base les bailleurs nous prendront-ils au sérieux ? Qui sont les parties prenantes qui feront en sorte que l’on atteigne les objectifs assignés ?» a-t-il interrogé.

Selon le ministre de l’Agriculture, les réflexions issues de cette discussion transversale devront, à terme, permettre d’être plus efficace auprès des agriculteurs, de mieux cibler les bassins de production et de prendre en compte les objectifs de souveraineté alimentaire qui reposent sur des critères scientifiques : politique semencière pertinente, formation des nationaux ; accès au foncier, accès au financement, création de chaînes de valeur, protection du marché national et contrôle des canaux de distribution, prise en compte du conflit H/F et de la lutte contre les changements climatiques.
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