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Gabon: la CNLCEI lance le second cycle de l’évaluation sur l’application de la CNUCC
Publié le dimanche 21 mars 2021  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
La CNLCEI semble avoir du mal à endiguer le phénomène de la corruption qui a explosé ces dix dernières années au Gabon
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Le mercredi 17 mars dernier le siège de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), sis au 142 rue Akimery au quartier London dans la commune de Libreville, a servi de cadre au lancement du second cycle du mécanisme d’examen de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) dont le Gabon est Etat partie. Un mécanisme intergouvernemental d’examen par des pairs qui a pour objectif d’aider les Etats à appliquer ladite convention en déterminant les succès, les bonnes pratiques et surtout les besoins d’assistance technique.

C’est en présence du président de la CNLCEI Nestor Mbou que se sont ouverts les travaux de lancement du second cycle du mécanisme d’examen de l’application de la CNUCC par le Gabon. Un examen périodique assuré par le Tchad et la Libye afin d’évaluer l’application des dispositions conventionnelles des 2ème et 5ème chapitres de la Convention qui traitent entre autres des mesures préventives et du recouvrement d’avoirs.

Selon le commissaire-membre de la CNLCEI Seraphin Ondoumba, par ailleurs point focal de l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime, ladite évaluation qui s’étale sur 3 mois passera entre autres par « la collecte des données, la validation en plénière de la liste de contrôle par les commissaires-membres et les experts sectoriels; la soumission des réponses obtenues pour auto-évaluation au secrétariat de l’ONUDC et enfin la phase par les pays pairs ».

A cet effet, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite n’a pas manqué de rappeler aux responsables administratifs concernés avec les articles de la Convention retenus pour l’examen « de fournir les informations et les documents nécessaires pour cet examen », a indiqué Nestor Mbou.

A noter que cet examen porte essentiellement sur les politiques et pratiques, les organes ou organes de prévention de la corruption; le secteur public; les Codes de conduite des agents publics; la passation des marchés publics et la gestion des finances publiques; l’information publique; les mesures visant à prévenir le blanchiment d’argent ; les dispositions générales en matière de recouvrement d’avoirs; la prévention et la détection des transferts du produit du crime, les mesures de recouvrement direct de biens; les mécanismes de recouvrement de biens par la coopération internationale aux fins de confiscation, entre autres.
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