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Enseignement supérieur/SNEC : Non à la reprise des cours!
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville


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Face aux actes de violence qui sévissent au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), les enseignants affiliés au Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC) section UOB avaient décidé d’interrompre les cours. L’assemblée générale tenue par l’ensemble des membres du SNEC a donc confirmé la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre.

L’injonction faite par le porte-parole de la Présidence, Alain Claude Bilie Bi Nze aux enseignants membres du SNEC semble avoir produit l’effet inverse.

En effet, les cours ne reprendront pas à l’Université Omar Bongo (UOB) jusqu’à nouvel ordre. C’est la décision prise en assemblée générale, samedi 31 mai dernier, par l’ensemble des membres du Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC).

Au regard du climat de violence qui entache la bonne marche de l’année académique au sein de l’UOB, les membres du SNEC avaient décidé d’arrêter les cours afin que les autorités administratives prennent des mesures adéquates pour sécuriser les enseignants et les apprenants.

Face au « laxisme » des autorités administratives de l’UOB, le SNEC, par la voix de son président, Jean Rémy Yama a donc confirmé le durcissement du mouvement de grève.

« Le rectorat doit prendre ses responsabilités en publiant tous les conseils de discipline qui sont tenus. En traduisant devant les juridictions compétentes tous les étudiants auteurs de vandalisme, en fermant le lieu de regroupement nommé le bunker. Dans le cas contraire, nous maintenons le statu quo » a déclaré le président du SNEC.

Par ailleurs, cette assemblée générale a été l’occasion de rappeler les avancées des démarches entreprises avec le gouvernement pour évacuer toutes les revendications de leurs cahiers de charges.

« Nous ne pouvons pas aller en vacances sans obtenir satisfaction de tous ces points, et si le gouvernement s’amuse à retarder les échéances, nous utiliserons notre seule arme de guerre qui est la grève », a-t-il renchéri.

Parmi les points inscrits dans leur cahier de charges, il y a notamment, l’exigence de paiement des arriérés de salaires des enseignants qui appartiendraient à des formations politiques de l’opposition, le relèvement de la grille indiciaire, l’examen du statut des enseignants-chercheurs et la recherche de solutions aux problèmes de logements des enseignants, entre autres.

En outre, le 21 juin prochain, le SNEC devra se retrouver à l’Université des Sciences de la Santé (USS) pour statuer sur le problème des dossiers des enseignants envoyés au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).



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