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Covid-19 : En Afrique, la deuxième vague risque d’être plus meurtrière que la première mais tous les pays ne seront pas également touchés
Publié le vendredi 22 janvier 2021  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Le premier patient décédé au Gabon en lien avec le Covid-19 était un ex-salarié de BGFI Bank qui avait quitté le groupe il y a quatre ans
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Selon l’Africa CDC, le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine, le taux de mortalité lié à la pandémie de coronavirus en Afrique dépasse maintenant la moyenne mondiale. Vingt et un pays sont particulièrement touchés. Le Gabon n’y figure pas, même si durant le mois écoulé le nombre de cas testés positifs y a rapidement augmenté.

Selon le CDC, 70 % des malades du Covid-19 en Afrique sont recensés dans cinq pays. L’Afrique du Sud, avec 41% des cas, est loin devant. Suivent le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et l’Éthiopie. Mais « la grande inquiétude » du CDC, d’après son directeur John Nkengasong, se fixe aujourd’hui sur le taux de mortalité des malades.

Ce taux de mortalité s’élève à 2,5 % des cas recensés, pour une moyenne mondiale qui s’établit à 2,2 %. Le directeur de l’Africa CDC y voit un tournant par rapport à la première vague, puisque ce taux était alors en dessous de la moyenne mondiale. Parmi les pays concernés, le CDC cite le Soudan avec un taux de mortalité de 6,2% des cas détectés, l’Égypte (5,5%) ou encore le Liberia (4,4%).

Au Nigeria, on trie les patients qui seront soignés et ceux qui ne le seront pas

Pour le Centre de contrôle et de prévention des maladies, cette hausse est liée à une accélération du nombre de cas de coronavirus détectés. Le mois dernier, ce nombre a augmenté de 14 % chaque semaine en Afrique. Cette augmentation peut engorger les systèmes de santé de certains pays en raison d’une quantité limitée de lits et de matériel notamment.

« Lorsque l’on constate une augmentation des décès quotidiens, cela signifie que les systèmes de santé commencent à entrer dans une phase de tension », explique John Nkengasong. « Cela signifie aussi que l’on arrive à un point où les infirmiers et les médecins voient se réduire leur habilité à s’occuper des patients. À cause de cela, les soins commencent à ne plus être à la hauteur, puisque l’on a moins de lits et moins de matériel disponibles », ajoute-t-il.
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