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Gabon: Vers des candidatures ethniques de l’opposition en 2016 ?
Publié le lundi 2 juin 2014   |  Infos Gabon


Casimir
© Autre presse
Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre d’Omar Bongo et ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique central (BEAC)


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Libreville – Les tractations en vue d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle de 2016, telles que suscitées par Jean Ping et Jacques Adiahénot, après leur sortie du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) pour rejoindre l’opposition, semble finalement avoir été vaines, tant les ingrédients du passé sont encore réunis pour que opposition gabonaise confirme l’histoire selon laquelle elle n’a jamais pu et est loin de pouvoir positionner un candidat unique à toutes les élections présidentielles organisées au Gabon depuis 1993.

En effet, depuis 1990 au Gabon il n’y a pas une opposition, mais des oppositions incarnées par des fortes têtes et de nombreux égos nourris généralement par un certain repli identitaire et régionaliste.

Et faiblesse certaine pour Jean Ping dans ce schéma, lui même n’a pas de parti politique pour soutenir sa candidature et il n’est pas d’un grand groupe ethnique en nombre comparativement à d’autres opposants.

A l’exemple de Casimir Oye Mba, dont le pati ex UN est certes dissout, mais qui compte sur le classique de depuis 1993, d’une candidature fang qu’il envisage incarner à la présidentielle de 2016.

Hypothèse qui ne semble pas étonner ni déplaire une des têtes de files des oppositions au pouvoir gabonais actuel , un certain Pierre Claver Maganga Moussavou dont l’entourage répand déjà l’idée de sa candidature en 2016 au compte du grand sud qu’il peut désormais incarner en l’absence de Pierre Mamboundou décédé et de Clément Didjob Divungui Di Dinge en retraire politique.

Les vendanges attendus de ces deux candidatures d’opposants au nord et au sud étant celles des votes identitaires dans ces deux pools électoraux pour émietter les voix du candidat du pouvoir, respectivement, dans le grand sud d’où ils sont également originaire mais sans être un ‘’mérié’’, tout comme dans le grand nord sachant qu’il n’est pas fang, même s’il compte sur son Premier ministre fang.

Une stratégie de positionnement des candidatures de l’opposition en pays ‘’fang’’ et en pays ‘’merié’’, qui semble déconsidérer le poids de Jean Ping parmi les ‘’mienés’’, à défaut d’entrevoir la grosse épine de droit qui le guette du fait d’être indiscutablement un gabonais né de père chinois.

Une autre cause de méfiance à l’égard de M. Ping étant son discours revendicatif de ses intérêts personnels et familiaux qu’il pourrait politiquement négocier avec le pouvoir et ainsi se jouer de l’opposition avant 2016.

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