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Paul Marie Gondjout: «Avec cette révision constitutionnelle nous allons pouvoir organiser la vacance de pouvoir»
Publié le vendredi 25 decembre 2020  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Paul Marie Gondjout ,secrétaire exécutif adjoint de l’UN.
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C’est par le biais d’une déclaration diffusée sur sa page facebook que le Secrétaire exécutif de l’Union Nationale s’est prononcé sur le projet de modification de la constitution adopté récemment en conseil des ministres. Pour le candidat à la présidence de l’Union nationale, cette modification de la Loi Fondamentale notamment cet article 13, ouvre la porte à l’organisation très prochaine de la vacance de pouvoir.

Devant le caractère important du projet de modification de la Loi Fondamentale et ses enjeux pour le Gabon, c’est tout naturellement que le Secrétaire Exécutif de l’Union nationale est sorti du silence pour s’exprimer sur cette question fondamentale de la continuité de l’Etat.

D’emblée, Paul Marie Etienne Gondjout a reconnu que ce projet de modification est d’un certain point de vue le bienvenu car il permet de « toucher du doigt le problème dont tout le monde parle depuis le 24 octobre 2018, c’est–à–dire l’état de Santé d’Ali Bongo Ondimba qui perturbe gravement le fonctionnement régulier des pouvoirs publics », a-t-il indiqué.

Pour celui qui brigue la présidence du parti de l’opposition désigné comme le plus crédible au Gabon, cette volonté du gouvernement ouvre la porte à la vacance de pouvoir. « Enfin nous allons pouvoir en parler. Enfin nous allons pouvoir organiser cette vacance pour le bien de notre pays, pour le bien du Gabon », a-t-il déclaré.

S’il reconnaît le caractère opportun non pas de modification de la Constitution mais le timing de cette initiative de l’exécutif, Paul Marie Etienne Gondjout « regrette cependant que pour régler cette question, il soit fait référence à une vieille disposition de 1979 qui mettait en place un collège de 4 personnes, le Premier ministre, un membre du bureau Politique du PDG, le président de l’Assemblée nationale et le ministre de la Défense », a-t-il rappelé.

Tout en déplorant la composition de ce collège, le Secrétaire exécutif de l’Union Nationale s’est interrogé sur la pertinence de l’érection de ce triumvirat qui tend à reléguer le Premier ministre au second rang. « Aujourd’hui, il nous est proposé la mise en place d’un triumvirat composé du président du Sénat, du président de l’Assemblée Nationale et du ministre de la Défense. Quid du Premier ministre qui n’est pas compris dans cette disposition ? » s’est-il interrogé.
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