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Gabon: vers la mise à plat des indemnités et primes des structures sanitaires
Publié le jeudi 3 decembre 2020  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Gabon: vers la mise à plat des indemnités et primes des structures sanitaires
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Le ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, s’est entretenu le mardi 1er décembre 2020 avec la Direction générale et le collectif des agents de la main d’œuvre non permanente (MONP) du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Lesquels ont observé un mouvement d’humeur pour réclamer le paiement des arriérés de primes. Une requête légitime pour ces agents qui font pourtant partie intégrante du CHUL, mais dont Marie Thérèse Vane, a décidé de ringardiser et déprécier comme elle le fait déjà avec les internes en médecine.

C’est en présence des agents de la main d’œuvre non permanente (Monp), de la direction du Centre hospitalier universitaire de Libreville et des partenaires sociaux que le ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a été édifié sur le mouvement d’humeur observé par le Collectif des agents de la MONP avec pour conséquence, la fermeture du portail principal du CHUL.

Ce mouvement d’humeur avait pour fond de revendication les arriérés des différentes primes allouées aux personnels. Occasion pour le ministre de la Santé de manifester son « mécontentement face à la fermeture de l’entrée principale de la structure hospitalière, en invitant ces derniers à poser des consignes conformes à la réglementation en vigueur, non sans leur rappeler le statut qui est le leur et surtout les conséquences pouvant découler des actes posés », a-t-on pu lire.

Poursuivant sur cette lancée, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a annoncé « la mise en place d’une commission tripartite Tutelle-Responsables de structures sanitaires et Partenaires sociaux en vue de définir les modalités d’octroi des indemnités et primes en milieu hospitalier ». Non sans inviter la direction générale à régler rapidement cette situation et à « organiser régulièrement des rencontres de concertation avec l’ensemble des personnels », a-t-on pu lire.

Surtout que cette problématique d’indemnités a déjà fait l’objet d’un débat au sein du ministère de la Santé. Pourquoi la direction donne-t-elle l’impression que certaines primes sont plus importantes que d’autres ? Qu’en est-il des indemnités et primes des responsables sanitaires ? Lorsque l’on sait que ces derniers jouissent des primes et autres avantages qui ne sont pas forcément harmonisés d’un CHU à un autre, d’un CHR à un autre ou même d’un centre de santé à un autre… Si le ministre de la Santé a lui-même renoncé à cela, ne serait-ce pas normal que les responsables des structures sanitaires suivent la même voie ? Vane ne doit-elle pas suivre l’exemple de son ministre de tutelle ?

L’occasion de revenir sur l’attitude condamnable de la directrice générale du CHUL qui serait coutumière du fait, selon certains agents. Aux dires de plusieurs agents de la MONP, la directrice générale de ladite structure médicale prendrait de haut plusieurs d’entre eux au motif qu’ils n’auraient pas fait d’études supérieures. Une habitude pour le Dr. Marie Thérèse Vane qui après avoir déclaré aux internes en médecine, il y a plusieurs mois, « qu’ils ne sont rien », semble reproduire le même schéma de mépris envers les agents de la Monp.

« Que l’illuminée nombriliste Vane, imbue de sa personne, prenne conscience de ce que le fonctionnement d’une structure hospitalière est consubstantiel à la participation de tous », confiait à Gabon Media Time un de ses collègues medecins lors du dernier sit-in de la MONP devant l’entrée principale du CHUL. « Le métier de brancardier, de technicien de surface, de ramasseur d’ordures ne se fera pas par des médecins », faisait observer un homme en blouse bleu le même jour.

Ces personnes autant que les docteurs et autres participent donc au fonctionnement régulier et optimal d’une structure hospitalière. Diriger c’est aussi comprendre et maîtriser ces susceptibilités et contenter, même les moins bien nantis dans ce type de structure. Vivement les conclusions de cette commission pour qu’enfin, le patient soit réellement au cœur des préoccupations et que l’offre de soins s’améliore considérablement, comme le souhaite le président de la République qui n’a de cesse d’investir dans le secteur santé.
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