Les directeurs généraux d’Airtel Gabon, Antoine Pamboro, et de la Société nationale de gestion et de construction du logement social (SNLS), Paul Mapessi, ont à la suite de négociations jugées fructueuses entre l’opérateur de téléphonie mobile, et le ministère de l’Habitat, signé le 30 mai 2014, une convention d’acquisition de logements au bénéfice des employés d’Airtel Gabon.
Conscient des difficultés inhérentes à l’acquisition de logements à Libreville et de la nécessité de cette commodité pour l’efficacité au travail et la rentabilité de ses agents, l’entreprise de téléphonie mobile Airtel Gabon, par le truchement de son directeur général, Antoine Pamboro, a entrepris avec le ministère de l’Habitat, des négociations visant l’accès de ses employés à la propriété foncière.
Et pour entériner les clauses de la facilitation à l’acquisition des logements par les employés d’Airtel Gabon, Antoine Pamboro et son homologue, Paul Mapessi, de la Société nationale de gestion et de construction du logement social (SNLS), ont procédé le 30 mai dernier, en présence du directeur financier du ministère de l’Habitat et des futures bénéficiiares, à la signature de la convention y relative.
«La qualité de la ressource humaine est un élément fondamental pour le développement d’une entreprise. Sans une ressource humaine talentueuse, aucune entreprise ne peut espérer une croissance saine et durable», a souligné Antoine Pamboro avant d’ajouter : «c’est la raison pour laquelle notre entreprise met un accent particulier sur l’amélioration des conditions de vie de notre personnel. Et s’il y a des acquis sociaux qui polarisent les attentes des salariés, l’accès à la propriété foncière constitue l’un d’entre eux».
Selon les deux parties, cette convention porte sur la construction et la livraison de 144 villas d’une valeur allant de 29 millions à 35 millions de francs CFA. Situés à Bikélé dans la commune de Ntoum, ces logements qui se seront érigés sur des surfaces comprises entre 300 m² et 350 m², seront livrés dans une douzaine de mois par l’entreprise EGCA.
«Le drame dans le logement c’est que vous avez des Gabonais qui ont des revenus, mais qui malheureusement n’ont pas d’opportunité d’investir dans le logement. Nous sommes dans un système où l’accès à la propriété est difficile même pour des personnes qui ont des revenus. Cette convention que nous venons de signer marque un changement. Les terrains sont visibles. La SNLS s’engage dans un processus sans doute irréversible qui favorisera la réduction des coûts dans le secteur de l’habitat», a indiqué Paul Mapessi.
