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Culture de la paix: Oyem, hôte du siège du projet transfrontalier «les jeunes tisserands de la paix en Afrique centrale»
Publié le dimanche 29 novembre 2020  |  gabonmediatime.com
Gouvernorat
© Autre presse par DR
Gouvernorat de la province du Woleu-Ntem
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Suite à une mission d’exploration dans la province du Woleu-Ntem récemment conduite par Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, Oyem a été choisi pour accueillir le futur siège du projet intitulé « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ». Un projet initié pour contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissante aux frontières des trois pays.


L’Unesco mise sur l’influence des jeunes et leur rôle dans la prévention des conflits et le maintien de la paix en Afrique centrale. Au Gabon, le projet « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad », est en passe de prendre effet. C’est la ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem qui va accueillir son siège.

Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, accompagné de ses équipes, a tenu, lors de sa mission, à présenter à Jules Djéki, gouverneur de ladite province, les enjeux de ce projet. Lequel entend mobiliser près de 1800 jeunes tisserands de la paix de 15 à 35 ans pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays.

A noter que ledit projet vise par ailleurs l’atteinte de 4 résultats majeurs. Selon Juste-Joris Tindy-Poaty, chargé du programme des Sciences humaines et sociales, on peut citer entre autres, « le renforcement du mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC dans la prévention des conflits et des violences avec la participation des jeunes dans chacune des zones frontalières, l’implication des jeunes dans le trafic d’espèces sauvages, ressources naturelles et les autres formes de criminalité, l’amélioration des mécanismes nationaux de coordination et de suivi par les autorités locales, afin d’apporter une réponse plus efficace et plus équilibrée aux défis posés par la criminalité transfrontalière et les risques d’insécurité ».
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