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Grève à l’éducation et aux impôts: l’ultimatum de la présidence de la République
Publié le samedi 31 mai 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
le Porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé


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Le Porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé, a annoncé ce vendredi 30 mai 2014, à l’occasion de sa traditionnelle conférence de presse, la fermeté qui s’appliquera aux grévistes de la Direction générale des impôts et de la Convention nationale des enseignants du secteur éducation (Conasysed) qui ne reprendront pas le travail le lundi 20 juin prochain.

C’est sur un ton de ferme qu’Alain-Claude Billie By Nzé, le conseiller politique et Porte-parole de la présidence de la République, a rendu publiques les instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba, face à l’enlisement des mouvements de grève dans le secteur des impôts et de l’éducation nationale.

Procédant à un flashback sur la question des Fonds communs redéfinis en Primes d’incitation à la performance (PIP), Alain-Claude Billie By Nzé a rappelé que le «Conseil des ministres en sa séance du 18 avril 2014 a adopté le projet de loi instituant la Prime d’incitation à la performance. Ce projet de loi réorganise la redistribution des primes de rendement dans un esprit d’équité, de justice sociale et de transparence. Quatre objectifs sont visés par le texte ainsi adopté : poser le principe du fondement juridique de la PIP, supprimer la pratique des primes de rendement dans sa forme actuelle, préciser les agents publics éligibles à cette prime, prévoir les mécanismes de mise en œuvre de la loi suscitée». Le Porte-parole d’Ali Bongo n’a pas manqué de rappeler que cette prime, dans sa nouvelle forme, sera redistribuée à plus 30.000 agents contre 9.000 auparavant. De même, il a remémoré que les ministres du Budget et le Porte-parole du gouvernement ont longuement expliqué ces décisions à la communauté.

«Nous constatons, malgré les discussions ouvertes par la hiérarchie avec les syndicats, la poursuite d’une grève, devenue illégale, dans les services des impôts. Cette situation n’est pas sans préjudice sur les ressources de l’Etat. Aussi, le président de la République, chef de l’Etat, soucieux de la nécessité de garantir le bon fonctionnement de l’Etat, demande aux agents des impôts de reprendre le travail dès lundi 2 juin 2014. Le président de la République demande au gouvernement de faire appliquer toutes les dispositions législatives et réglementaires en matière de droit de grève au Gabon», a déclaré le Porte-parole de la présidence de la République qui rappelle que «chaque jour qui ne sera pas travaillé ne sera pas payé. Par conséquent, il ne saurait y avoir des primes pour les gens qui ne travaillent pas».

Le même traitement sera réservé aux membres de la Convention nationale des enseignants du secteur éducation (Conasysed) qui ont récemment annoncé le boycott des examens de fin d’année. Pour la présidence de la République, 95% des problèmes évoqués par cette convention ont déjà trouvé des solutions, partiellement ou totalement. Cependant, a souligné Billie By Nzé, le président de la République a mis un accent particulier en appelant le gouvernement à apporter des solutions aux 5% qui restent. «Il ne saurait laisser une quelconque menace sur l’année scolaire des élèves lorsqu’on qu’il ne reste que mois de 5% de problèmes à régulariser», a mis en garde la présidence qui souligne que les «cadres de concertations existent».

On retiendra entre autres, au terme de cette conférence de presse, que l’Etat est en train d’étudier les mécanismes pour déguerpir les populations sur les zones accidentelles afin de mettre un terme aux scénarii dramatiques comme ceux de Kinguélé et du PK5. «Que personne ne soit surpris que, dans les prochains mois, il y ait des casses dans les quartiers», a averti le porte-parole.

Amené à aborder la rumeur du décès, depuis un peu plus d’une semaine, de Jean-Claude Ella Ekogha, le chef d’Etat major de l’armée gabonaise, Billie By Nzé s’est contenté d’indiquer que l’armée à ses règles et que lorsque l’état-major militaire jugera nécessaire de communiquer à ce propos, il le fera.

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